Une enquête récente menée par le‘UFC-Que Choisir a révélé un problème de transparence sur l’origine des ingrédients des produits transformés, des sandwichs ou des raviolis en boîte par exemple, suscitant ainsi des inquiétudes chez les consommateurs.
Selon l’association de consommateurs, sur les 243 produits transformés étudiés, toutes marques confondues, 69% des ingrédients manquent d’informations quant à leur origine. L’étude révèle que pour 47 % des ingrédients, aucune origine n’est mentionnée, tandis que 22 % sont marqués d’une vague origine générique, comme « origine UE » ou « non-UE ».
Les résultats de l’enquête soulignent que cette opacité est particulièrement prononcée pour céréales et légumes, avec 84% des ingrédients de ces catégories sans origine précise mentionnée. Cette situation s’étend également à d’autres produits comme volaille (64 %), porc (38 %) et bœuf (32 %).
Disparités entre les marques
L’UFC-Que Choisir souligne également les différences de transparence entre les marques. Par exemple, la marque Marié se distingue par la mention de l’origine précise de plus de 80% de ses ingrédients, tandis que Fleury Michon ne le fait que pour moins de 20% d’entre eux. L’Association ajoute à cela que «Bonduelle communique l’origine précise de 7 légumes sur 10, Cassegrain cela ne concerne que près d’un légume sur 10« .
Le gouvernement a annoncé la création d’un indicateur d’origine des produits alimentaires, appelé « Origin info », qui entrera en vigueur à partir du mois de mai. Ce système resterait toutefois volontaire afin de respecter le cadre du droit européen. La ministre déléguée chargée de l’Entreprise, du Tourisme et de la Consommation, Olivia Grégoire, affirme que cette démarche vise à fournir informations neutres et objectives sur l’origine des produits alimentaires.
L’Association réclame plus de transparence pour les consommateurs
Face aux résultats de cette enquête, leUFC-Que-Choisir, exhorte le gouvernement rendre obligatoire l’affichage de l’origine des ingrédients et de le placer devant les emballages alimentaires, dans le but de permettre aux consommateurs « de comparer les produits et de les acheter avec certitude ».
Pour l’association, le projet de logo « Origine info » en cours, présenté bénévolementne suffit pas à garantir une transparence adéquate. Elle souligne que le règlement européen sur L’étiquetage des denrées alimentaires permet d’imposer cette obligation.
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