la révision des prix de 320 médicaments a été réalisée par les ministères de la Santé et du Commerce – .

la révision des prix de 320 médicaments a été réalisée par les ministères de la Santé et du Commerce – .
Descriptive text here

Tarek Hammami : la révision des prix de 320 médicaments a été réalisée par les ministres de la Santé et du Commerce

Le président de la Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique (CNIP), Tarek Hammami a indiqué que deux révisions des prix des médicaments ont eu lieu récemment. La première, réalisée en février, concernait des médicaments dont les prix ne dépassaient pas cinq dinars. ” C’est la première révision depuis 2021… Les prix des médicaments fabriqués en Tunisie ont été gelés… Les coûts de production ont augmenté… Les prix doivent couvrir cela “, il ajouta.

Invité le 29 avril 2024 à « Expresso » par Wassim Ben Larbi sur Express Fm, Tarek Hammami a précisé que la révision a été effectuée, une seconde fois, pour des médicaments dont les prix variaient entre cinq et dix dinars. L’augmentation concerne 320 catégories et varie entre 0,32 dinars et deux dinars, soit entre 5% et 20%. Les prix de certains médicaments, selon lui, n’ont pas été révisés depuis près de sept ans. “ C’est une augmentation étudiée et qui n’a pas été réalisée de manière unilatérale… C’est une mise à jour qui ne couvre pas toutes les catégories… Elle a été étudiée avec les ministères du Commerce et de la Santé… Vous n’avez aucune idée de l’évolution des prix des matières premières ! “, il ajouta.

Tarek Hammami a assuré qu’il n’y avait pas de négociations en cours entre le CNIP et le ministère du Commerce concernant la révision des prix des médicaments dépassant la dizaine de dinars. Il a expliqué que trois laboratoires pharmaceutiques étrangers ont décidé de mettre fin à leur représentation en Tunisie. Il a expliqué qu’ils ont fermé boutique, mais que leurs produits ont continué à être vendus à l’échelle nationale. ” Ce n’est pas une bonne nouvelle… Ils vendent leurs médicaments directement à la Pharmacie Centrale… Les échanges sont devenus un peu plus difficiles du fait de l’absence de contrepartie en Tunisie… Les principales raisons du point de départ sont le recouvrement de la dette auprès de la Pharmacie Centrale et le dépôt de produits innovants… Leur accompagnement par la Cnam est difficile à faire “, il expliqua.

Tarek Hammami a estimé que les relations entre la Pharmacie Centrale et les laboratoires pharmaceutiques étrangers n’étaient pas très fluides, mais qu’elles s’étaient récemment améliorées. La dette de la Pharmacie Centrale s’élève à 700 millions de dinars. Le président du CNIP a évoqué la possibilité de rationaliser les prescriptions, notamment celles des médicaments hors nomenclature de la Pharmacie Centrale. L’indisponibilité de certains médicaments pousse les Tunisiens à acquérir le produit demandé sur le marché noir et à courir le risque de se retrouver avec des produits contrefaits. Il a estimé qu’il fallait injecter rapidement de l’argent dans les caisses de la Pharmacie Centrale et revoir ensuite la situation au niveau des hôpitaux et de la Cnam.

Il faut s’appuyer encore plus sur les acteurs nationaux afin de permettre la production de certains médicaments en Tunisie… Cela doit être accompagné d’une série d’incitations législatives et non pécuniaires… La production nationale couvre 78% de la demande nationale… Quatre entreprises présentes en Tunisie ont le droit de produire des médicaments biologiques, notamment ceux liés à la pénurie… Nous pouvons les encourager pour qu’ils prennent le relais de la Pharmacie Centrale… Cela concerne les médicaments non brevetés… Il faut accélérer leur brevetage, assouplir l’enregistrement et changer le mode d’acquisition des ces médicaments par la Pharmacie Centrale… Cette dernière est obligée de passer par des appels d’offres internationaux “, il a continué.

Tarek Hammami a indiqué avoir proposé cela aux autorités tunisiennes. Selon lui, ces propositions ont été saluées par le ministère de la Santé. Il a assuré que les laboratoires pharmaceutiques présents en Tunisie avaient la capacité de produire des médicaments biologiques et de répondre à la demande nationale. Par ailleurs, la production de médicaments en Tunisie stimulera également le secteur pharmaceutique à travers l’exportation de ces biens. Il a affirmé que 42 laboratoires pharmaceutiques étaient présents en Tunisie, dont 35 en activité. Les exportations de ce secteur correspondent à 300 millions de dinars. Le président du CNIP a insisté sur le fort potentiel de la production pharmaceutique, la qualité des médicaments produits et les compétences tunisiennes.

Tarek Hammami a indiqué qu’un comité unique rationaliserait les prix et que l’Agence nationale du médicament aurait un impact positif. Il a insisté sur le potentiel du secteur pharmaceutique. Il a également expliqué que des entreprises tunisiennes ont investi en Algérie, au Sénégal et au Cameroun. Il considère qu’il s’agit d’une forme d’exportation et d’échange de compétences. Selon lui, les exportations dans ce secteur pourraient être doublées d’ici trois à cinq ans.

SG

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV ALÈS La journée éco-citoyenne sur la place des Martyrs, dédiée au « faire ensemble »
NEXT Les eaux usées du gaz de schiste de Pennsylvanie cachent un trésor énergétique