Démission, plainte, réactions… ce que l’on sait du proviseur du lycée Ravel à Paris menacé de mort

Démission, plainte, réactions… ce que l’on sait du proviseur du lycée Ravel à Paris menacé de mort
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La directrice d’un lycée situé dans le 20e arrondissement de Paris a démissionné après avoir reçu des menaces de mort suite à une altercation avec une étudiante pour lui faire retirer son voile. Il est reçu par le Premier ministre à Matignon le 27 mars.

Situation explosive dans une école parisienne. Le proviseur du lycée Maurice Ravel, situé dans le 20e arrondissement de la capitale, a démissionné mardi 26 mars après avoir reçu des menaces de mort suite à une altercation avec un élève.

Pour comprendre l’affaire, il faut remonter au 28 février, date à laquelle les menaces ont commencé. Ce jour-là, le chef d’établissement a reçu des messages haineux sur les réseaux sociaux “après avoir demandé à une étudiante de retirer son voile dans l’établissement, c’est-à-dire la stricte application de la loi républicaine”, rapporte le ministère de l’Éducation nationale.

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Sous protection policière

L’élève affirme avoir été « poussé et frappé » par le directeur. Elle a porté plainte le 1er mars mais sans succès. Le parquet de Paris a indiqué ce mercredi 27 mars avoir été classé sans suite car « l’infraction n’était pas suffisamment caractérisée ». Par ailleurs, un jeune homme de 26 ans a été arrêté et doit être jugé le 23 avril pour avoir menacé de mort le proviseur sur Internet, ont indiqué les magistrats.

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Quelques jours après les faits, la ministre de l’Éducation nationale Nicole Belloubet « s’est rendue au lycée, accompagnée du directeur de l’académie et du préfet de police, pour rencontrer le proviseur et l’équipe pédagogique, réaffirmant le soutien total de l’école. institution”.

« Pour assurer la protection » du proviseur « ainsi que la sécurité de l’établissement », l’académie de Paris et la police ont mis en place plusieurs mesures. Tout d’abord, le déploiement de plusieurs équipes de police autour du lycée à partir du 29 février. Le proviseur a été placé sous protection policière le même jour. Il peut notamment contacter la police via une ligne d’appel prioritaire.

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Indignation à gauche et à droite

Ce dernier est reçu ce mercredi après-midi par le Premier ministre Gabriel Attal. Le chef de l’établissement était également en contact le même jour avec Anne Hidalgo. La maire socialiste de Paris, qui a eu le proviseur au téléphone pour “l’assurer de son total soutien et de sa solidarité”, est “consternée et consternée” “mais comprend sa décision de se protéger”, selon son cabinet.

Ce départ anticipé face aux menaces a suscité une vague d’indignation au sein du reste de la classe politique. “Nous ne pouvons pas l’accepter”, a déclaré le chef des députés socialistes Boris Vallaud, y voyant “un échec collectif”. Valérie Pécresse, présidente de la région parisienne, a également apporté son « soutien » au proviseur. “Ses agresseurs doivent être mis hors de danger”, a-t-elle écrit sur le réseau social X.

 
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