« Kung Fu Panda 4 », répétition générale

« Kung Fu Panda 4 », répétition générale
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Kung Fu Panda 4 **

par Mike Mitchell

Film d’animation américain, 1h34

Les producteurs de DreamWorks sont décidément aussi gourmands que leurs personnages vedettes. Après avoir épuisé l’ogre Shrek, voilà qu’ils essorent le panda Po, dont le quatrième volet arrive en salles après le triomphe des trois premiers longs métrages de cette franchise très lucrative (1,6 milliard d’euros au total…) .

Pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, Po, l’oursin glouton, paresseux et maladroit s’est transformé – non sans mal – en maître d’arts martiaux, dans le premier opus, avant de découvrir, dans le second, le secret de ses origines, et ayant retrouvé son père biologique, dans le troisième.

Alors qu’il commençait à jouir de son statut de « guerrier dragon », il était déjà promu chef spirituel et donc fortement encouragé à choisir son successeur ! Mais le panda aura-t-il la sagesse de trouver un héritier aussi improbable que lui ? Le temps presse car un nouvel ennemi, Chameleone, une créature métamorphe capable de se transformer à volonté, menace l’équilibre du monde.

Adorables bébés lapins avec de longues dents…

Pour remplir cette double mission, Po s’associe à une chapardeuse d’exception, la renarde Zhen, qui l’emmène chercher de l’aide dans la métropole où elle est née : une ville spectaculaire aux airs de Hong Kong. L’occasion de quelques gags bien intentionnés sur la relative notoriété du panda dans un autre milieu que le sien. Et comme c’est souvent le cas dans les productions Dreamworks, qui aiment bousculer les échelles de valeurs, c’est dans le monde souterrain que le héros trouvera ses alliés les plus efficaces. A commencer par d’adorables bébés lapins qui se révèlent être des petits monstres inspirés de leur homologue féroce imaginé par Monty Python dans Saint Graal… Ils font un peu oublier l’absence inexpliquée des cinq cyclones, compagnons habituels de Po.

Si le sujet des premiers volets était aussi maigre que son héros est bedonnant, le scénario de Kung Fu Panda 4 s’apparente à une répétition générale, faisant revivre avec une certaine vigueur les ennemis d’hier et des thèmes récurrents : célébration de la différence (y compris à travers des allusions à la parenté homosexuelle), invitation à rester fidèle à soi-même et éloge de la transmission. Tout ça, entre deux ou deux gifles baos (brioches à la vapeur).

 
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