Le vainqueur du Tour de Romandie devrait être connu à Leysin

Le vainqueur du Tour de Romandie devrait être connu à Leysin
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Zinal, Thyon, Villars-sur-Ollon… Les dernières ascensions de l’étape reine du Tour de Romandie font souvent office de juge de paix pour le classement général.

Cela devrait encore être le cas samedi à Leysin, habitué de l’événement.

C’est en effet la 7ème fois qu’une étape de la boucle francophone se terminera sur les hauteurs d’Aigle. La dernière arrivée dans la station vaudoise remonte à 2017, également lors de la 4e étape samedi. Simon Yates s’impose ensuite dans un sprint à deux devant Richie Porte et s’empare du maillot jaune, mais il le rend à l’Australien le lendemain du contre-la-montre final.

Lors de la dernière édition, l’autre jumeau de Yates, Adam, a conservé son bien après l’avoir volé à son équipier Juan Ayuso à Thyon lors de l’étape reine. Celui qui enfilera la tunique jaune sur le podium samedi devrait selon toute vraisemblance également la conserver jusqu’à la fin du Tour, dimanche à Vernier.

« Un autre défi pour les organisations »

Mathias Frank connaît bien les pentes du Tour de Romandie. L’ancien grimpeur suisse, retraité depuis 2021 et désormais directeur sportif de l’équipe suisse de cyclisme, a pris onze fois le départ du TdR au cours de sa carrière. « Ces ascensions sont différentes de celles des grands tours, elles sont généralement plus courtes et aussi plus fraîches. C’est un tout autre défi pour les organisations», raconte celui qui a terminé 8e du Tour de France 2015.

Le Lucernois a vécu son arrivée à Leysin. Mais ce n’est pas celui qui l’a le plus marqué. « Je préfère me souvenir de la montée de Villars-sur-Ollon, où nous passions souvent, et aussi lors de certains contre-la-montre. C’est l’ascension qui représente à mes yeux le Tour de Romandie et qui est aussi devenue un rendez-vous du Tour de Suisse», a-t-il déclaré.

Quant à ceux qu’il préférait éviter lorsqu’il parcourait les routes francophones au sein du peloton, Mathias Frank n’hésite pas à citer Thyon, théâtre d’arrivées souvent dantesques. « En fait, celui-ci est très long et très dur (ndlr : 20 km à 7,6 % de moyenne). L’année dernière, j’étais très content d’être au chaud dans la voiture sans avoir à le faire en vélo », rigole-t-il.

«Imposer un tempo élevé»

Samedi, le temps et la pente seront plus doux. « La montée jusqu’à Leysin n’est pas trop raide et plutôt roulante (14 km à 6 % de moyenne). Il est possible de rester longtemps sur les roues, mais cela dépendra du rythme imposé en tête du peloton. celui qui veut faire la différence devra mettre son équipe devant et imposer un tempo élevé», analyse Mathias Frank.

Reste à savoir si la décision se prendra lors de l’ascension finale, ou si les premières manœuvres auront lieu plus tôt dans la journée, comme lors de la montée d’Ovronnaz, plus courte et plus intense (9 km à 9 %). Son placement à 100 km de la ligne d’arrivée semble cependant trop éloigné pour que les favoris tentent d’attaquer.

Le scénario devrait cependant être différent de celui de la 2e étape, où un peloton important se présentait au pied des Marécottes, poursuivant cinq fuyards. Le groupe des favoris devrait être bien plus restreint à Aigle, au pied de la dernière difficulté du jour, et du Tour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

 
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