The Fall Guy, un grand divertissement spectaculaire sur le monde des cascadeurs

The Fall Guy, un grand divertissement spectaculaire sur le monde des cascadeurs
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Après Dunes 2voici une nouvelle fois un blockbuster incontournable sur le plus grand écran possible. Le gars qui tombe à pic illustre parfaitement toutes les raisons pour lesquelles on aime tant aller au cinéma : humour, romance, glamour et grand spectacle s’entremêlent sans temps mort pour offrir un vrai divertissement de qualité qui ne prend pas le spectateur pour un idiot.

Logique : le réalisateur David Leitch (John Wick, Blonde atomique, Deadpool 2 Ou Train à grande vitesse) a voulu rendre hommage à son ancien métier généralement cantonné à l’ombre, celui de cascadeur. Avec un casting très « barbenheimérien » : Ryan Gosling (alias Ken de Barbie) et Emily Blunt (l’épouse du père de la bombe atomique en Oppenheimer). Casse-cou optimiste, entre deux détours au septième ciel avec l’assistante à la réalisatrice Jody Moreno, Colt Seavers double allègrement la star hollywoodienne Tom Ryder (Aaron Taylor-Johnson, pressenti comme le futur James Bond) lors d’accidents de voiture ou de chutes dans le vide. Personne ne le connaît, mais il s’en fiche : «Je ne suis pas le héros de cette histoire, je suis juste le cascadeur. A ses yeux, c’est la vie de rêve. Jusqu’à ce que l’impensable se produise : un câble de sécurité ne remplit pas son rôle et l’hôpital remplace les studios de cinéma pour quelques mois.

Pour lui, les cascades, c’est fini. Jusqu’à ce qu’une productrice (Hannah Waddingham) lui fasse croire que Jody Moreno, que l’on ne voit plus depuis l’accident, a besoin de lui dans sa première production pour effectuer des tonneaux à la place de Tom Ryder. Ce n’est pas le cas et elle va lui faire regretter ses longs mois de silence…

Derrière la caméra, c’est évident, David Leitch s’amuse comme un fou. Il établit un (vrai) record du monde de roulement de canon (huit barils et demi : James Bond est effacé des étagères), met ses acteurs dans des situations impossibles (projection sur un rocher encore et encore, saut en hélicoptère, surf sur une planche métallique derrière un camion, une bagarre dans une benne renversée en mouvement, une explosion sur le sable, des courses-poursuites sur terre et sur mer, destruction de meubles ou dressage d’un chien particulièrement retors) et assure un spectacle d’enfer.

D’ailleurs, avec beaucoup d’humour (“On dirait que Johnny et Amber sont passés par ici” en commentaire devant une maison dévastée), il se moque des stars hollywoodiennes (“Faire semblant de tout posséder et qu’aucune de mes actions n’a d’importance”) et leurs questions existentielles (« Pourquoi le poulet chinois est-il orange ?»), filme en écran partagé le réalisateur doutant de l’utilité du… écran partagé, gratte l’ineptie de certains scénarios (Jody Moreno raconte une histoire d’amour entre un cow-boy et un Alien…) et révèle la difficulté de séquences destinées à n’apparaître que pendant un moment. quelques secondes. A sa manière, teintée d’impertinence, il rend aussi hommage aux comédies romantiques (Love Actually, Pretty Woman, Coup de foudre à Notting Hill), à quelques grands classiques (Le dernier des Mohicans, Memento, Le Fugitif, Rocky, Contre toute attente), le tout agrémenté de répliques de furieuxde Miami Vice, de L’homme qui valait trois milliards ou le Seigneur des Anneaux notamment. Rien que du bonheur.

Impossible de ne pas craquer pour l’autodérision joyeuse d’Emily Blunt et Ryan Gosling, parfaite dans un registre de comédie pleinement assumé. Cerise sur le gâteau : même le générique final vaut le détour.

Pendant deux heures et quatre minutes, Le gars qui tombe à pic réussit donc le tour de force de réconcilier amateurs d’action pure, cœurs tendres en mal de belles histoires d’amour, cinéphiles et amateurs de comédies délurées. Alors vous savez ce qu’il vous reste à voir au cinéma…

Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci : un film d’animation qui souffle le chaud et le froid

C’est un film d’animation sur lequel on aurait aimé n’écrire que du bon. L’idée de base s’avère plutôt passionnante : vulgariser le génie aux multiples facettes de Léonard de Vinci, un visionnaire incroyablement en avance sur son temps. Une particularité peu appréciée des puissants des XVe et XVIe siècles. Le pape Léon X n’appréciait guère ses recherches sur le corps humain ni ses travaux destinés à améliorer la connaissance réservée à Dieu. le roi de François Ier s’intéressait beaucoup plus à sa créativité. Mais surtout d’afficher sa puissance face à Charles Quint ou à Henri VIII, alors que Léonard de Vinci rêve de bâtir une cité idéale ou de percer le secret du sens de la vie.

Sur cette base, Jim Capobianco (le scénariste de Ratatouille, pour la première fois derrière la caméra) et Pierre-Luc Granjon ont créé un film ambitieux, mêlant animation 2D et stop motion. Mais on les sent sans cesse tiraillés entre le désir de révéler les multiples facettes de Léonard de Vinci et celui de rester dans le regard d’un enfant. Résultat : certaines scènes très didactiques défilent à une telle vitesse qu’elles risquent d’échapper au jeune public, tandis que d’autres, souvent répétitives, s’éternisent sans rien ajouter à l’histoire. On oscille donc constamment entre une impression de superficialité et de redondance.

Visuellement, c’est la même chose. Les séquences 2D sont sublimes, tout comme la séquence finale sur les cours des planètes ou la description d’une ville axée sur le bien-être plutôt que sur la guerre, mais à part ça, les personnages manquent cruellement d’expressivité et de personnalité. Les visages, trop lisses, semblent plastiques et offrent un étrange contraste avec les voix d’André Dussollier, Marion Cotillard ou Juliette Armanet.

Les deux cinéastes soufflent donc le chaud et le froid, lors de combinaisons pas toujours heureuses de graphismes enfantins avec des commentaires très adultes… et vice versa. Léonard de Vinci méritait sans doute mieux que ce film d’animation intéressant mais bien trop inégal.

 
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