Ce lundi 25 mars avait lieu le Shaken Baby Day, animé par plusieurs conférences au Centre Universitaire Méditerranéen.
Le lundi 25 mars 2024 avait lieu la Journée du Bébé Secoué au Centre Universitaire Méditerranéen. Durant cette journée nous avons pu retrouver plusieurs conférences pour sensibiliser au syndrome du bébé secoué.
Alors, qu’est-ce que le syndrome du bébé secoué ? “Ils sont lésions entre le cerveau et le crâne par un geste de coup de fouet pendant les secousses. explique le professeur et neurochirurgien Jean Sébastien Raul. En secouant, c’est déchirure des petites veines qui se trouvent à la surface du cerveau, qui provoque des saignements dans le crâne.
Le docteur Anne Laurent Vannier révèle que de nombreuses victimes ne sont pas ébranlées, car les pleurs sont incessants. Mais d’une envie d’arrêter les pleurs car c’est dérangeant et l’adulte n’est pas disponible. Cela indique qu’il existe un confusion entre vouloir trembler et trembler, “Ce n’est pas normal de ne pas vouloir secouer un bébé, cependant cela n’a rien à voir avec le fait de secouer, tout le monde ne peut pas secouer”.
Que risquent les auteurs ?
L’inspecteur des dommages corporels graves, Anne Valérie Thob, nous a indiqué que les auteurs de ces violences sont 55% des hommes Et 45% de femmes. Dans son étude, elle révèle que la plupart des bébés secoués ne sont pas très enclins à pleurer. Il faut savoir que la durée de vie moyenne d’une victime de blessures corporelles graves est de 14 ans.
Il existe une grande disparité sur les condamnationsqui peut aller jusqu’à 15 ans. Toutefois les condamnations seront plus environ 5 à 10 ans de prison. 73 % des condamnations sont prononcées par le tribunal correctionnel et 27 % par la cour d’assises ou la cour criminelle, en cas de décès. Profils qui en ressortent, ce sont des gens lié à l’alcoolisme ou lié à la dépendance comme substance. Seuls de plus en plus de profils sont lié aux jeux vidéo. “Il y a de la frustration, l’enfant pleure quand l’adulte joue aux jeux vidéo” dit l’inspectrice Anne Valérie Thob.
