Publié le 26 mars 2024 à 16h39
La Joconde, tableau de Léonard de Vinci exposé au musée du Louvre à Paris, attire toujours de nombreux visiteurs. – © Action Press / Bestimage
La Joconde de Léonard, exposée au Louvre, est perçue par le public comme « le chef-d’œuvre le plus décevant ».
La Joconde est au coeur d’une nouvelle polémique. Selon une enquête menée par CouponBirds, une plateforme proposant des bons de réduction, le tableau de Léonard de Vinci a été désigné par le public comme « le chef-d’œuvre le plus décevant au monde ». CouponBirds a rapporté : « Pour enquêter, nous avons collecté 18 176 avis mentionnant 100 des œuvres d’art les plus célèbres au monde et les musées qui les abritent pour découvrir quelles expériences ont été les plus décevantes (et lesquelles ont dépassé les attentes). » Les résultats de cette étude ont été révélés par le journal « Le Parisien » : avec près de 37,1% de mentions négatives, « La Joconde » arrive en tête du classement des œuvres jugées les plus décevantes par les visiteurs.
Pour CouponBirds, cette déception est liée au – trop grand – nombre de touristes au Louvre. En 2023 par exemple, près de 8,9 millions de personnes franchiront les portes du célèbre musée parisien. « Il est important de noter que, le plus souvent, ce n’est pas l’œuvre d’art elle-même qui est décevante, mais l’expérience de la voir qui est un échec. Beaucoup des plus grandes œuvres d’art sont victimes de leur propre succès, attirant des foules désorganisées et des billets coûteux », analyse la plateforme.
La deuxième place est attribuée à « La Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix, œuvre également exposée au Louvre. Coïncidence? Peut être pas. CouponBirds explique ces résultats en précisant que « la visite d’œuvres d’art à Paris est la plus susceptible de décevoir avec un peu plus d’un quart (27,6 %) des avis mentionnant les personnages les plus célèbres de la capitale étaient négatifs.
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La Joconde arrosée de soupe en janvier
En 2024, « La Joconde » s’était déjà retrouvée au cœur de l’actualité. Le 28 janvier, l’œuvre – protégée par une vitre – a été aspergée de soupe par deux militants écologistes du groupe « Food Response » pour promouvoir le droit à une alimentation saine et durable.
