que peut apporter la nouvelle expertise ADN requise par la justice ? – .

que peut apporter la nouvelle expertise ADN requise par la justice ? – .
Descriptive text here

Le meurtre du petit Grégory Villemin, âgé de quatre ans, remonte au 16 octobre 1984. Ce jour-là, le petit garçon a été retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne, une rivière des Vosges. Depuis, malgré une enquête comportant de nombreux rebondissements, l’affaire n’a jamais été clairement résolue. Il y avait effectivement plusieurs suspects au sein de la famille de Grégory, mais ils ont été relaxés au cours de l’enquête, notamment pour un vice de procédure concernant la grand-tante de l’enfant et son mari, Jacqueline. et Marcel Jacobs. Le mystère du célèbre corbeau, auteur de plusieurs lettres menaçant les Villemin, n’a jamais non plus été élucidé.

40 ans après les événements, l’affaire est toujours aussi passionnante et la famille attend toujours des réponses. Et elle vient d’apprendre une nouvelle qui les « satisfait », a déclaré jeudi dernier à l’AFP l’un des avocats des parents. En effet, la justice a ordonné des expertises complémentaires, liées à l’ADN et à la reconnaissance vocale, pour tenter de lever le voile sur ce meurtre, grâce aux avancées de la science réalisées ces dernières années. En pratique, les nouvelles analyses seront effectuées “sur des échantillons d’ADN qui soit n’avaient pas été répertoriés, soit n’avaient pas été attribués à une identité particulière, soit n’avaient pas été croisés avec d’autres éléments de la procédure”, a expliqué un autre avocat de Christine et Jean-Marie Villemin. Les cordons qui entouraient les mains et les pieds de Grégory, ainsi que son manteau et plusieurs lettres du corbeau seront examinés et les traces ADN présentes sur ces objets seront comparées notamment à l’ADN de Michel Villemin, l’oncle décédé (en 2010). garçon.

Affaire Grégory Villemin : “On sait qui est l’assassin mais on ne peut rien dire”, révèle un ancien gendarme de haut rang

Mais que peut-on attendre de ces nouvelles analyses, près de 40 ans après la disparition du petit garçon ? Aujourd’hui àAvec très peu d’ADN, on obtient des résultats vraiment convaincants. On peut donc espérer retrouver un ADN probant et fonctionnant dans le contexte de l’affaire.», a déclaré le médecin légiste Philippe Boxho, contacté par la RTBF. “Imaginez qu’on ait de l’ADN qui est concluant et qui correspond à l’affaire et non pas l’ADN d’un policier qui a manipulé les enveloppes, les timbres ou les cordes, c’est génial. Cela signifierait que l’affaire froide pourrait commencer à être résolue», s’est-il enthousiasmé.

Cependant, le pathologiste a insisté sur le fait que «L’ADN est une molécule relativement fragile» et que peu de précautions avaient été prises à l’époque pour préserver d’éventuelles preuves. Il y a donc “chances“que les traces du coupable étaient”modifié», a expliqué Philippe Boxho. Ce dernier a également rappelé que pour identifier quelqu’un grâce à l’ADN, il faut comparer les molécules trouvées avec d’autres. “Donc, nous ferions mieux d’avoir l’ADN de tous les suspects», a conclu le médecin liégeois.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Westerlo dans l’OHL en ce moment – ​​Voetbalnieuws
NEXT les ossements de l’enfant ont été retrouvés dans « une zone déjà inspectée »