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Le Sénat espagnol doit étudier un texte voté par le Congrès, qui lève une ambiguïté dans la loi actuelle mais pourrait, selon plusieurs juristes, en introduire une nouvelle.
Question posée par Jean L. le 27 février 2023.
Le proverbe veut que “Quand tu veux noyer ton chien, tu l’accuses de rage”. De même, sur CNews, quand on veut discréditer la gauche, on l’accuse de tout et de rien. Ici, la zoophilie.
Vous nous interrogez sur une séquence diffusée dans l’émission de Pascal Praud, ce 27 février sur CNews. Le modérateur dit : « Ce sujet me semble fou. […]. Écoutez attentivement ce que je vais vous dire, car je ne l’ai vu et lu nulle part ce week-end : l’Espagne dépénalise les actes sexuels avec des animaux. Et c’est une mesure instaurée par la nouvelle loi sur le bien-être animal promue par le ministre Yoann Beltratra (sic) qui a été approuvée au Congrès le 9 février. […] Donc si vous avez des relations sexuelles avec vos animaux, et si l’animal n’est pas blessé…” Après avoir fait part de son indignation, Pascal Praud sollicite alors l’avis du journaliste Henry-Jean Servat, en sa qualité de conseiller municipal délégué à la Protection animale à la mairie de Nice.
Il déploie alors un argument tout aussi surprenant : « Il y avait une loi qui était formidable en Espagne, qui interdisait les actes de sexualité avec, dans l’ordre, et les enfants‚ et les animaux, [basée] sur le fait que nous n’avons pas pu obtenir leur consentement. Et puis il y a un nouveau parti qui est arrivé au pouvoir, qui est lié à Podemos. Ce parti s’appelle United We Can. […] Le ministre des droits sociaux [a] a adopté une loi qui est entrée en vigueur il y a exactement trois semaines, qui a été
