24 juin (Reuters) – Les autorités de la région russe du Daghestan ont déclaré trois jours de deuil après des attaques coordonnées visant des églises orthodoxes, une synagogue et un commissariat de police dimanche, tuant au moins 16 personnes.
“C’est un jour tragique pour le Daghestan et pour le pays tout entier”, a déclaré Sergueï Melikov, gouverneur du Daghestan, une région frontalière de la Tchétchénie dans le Caucase du Nord, dans une vidéo publiée lundi matin sur l’application de messagerie Telegram. .
Les autorités russes n’ont pas fourni de rapport officiel sur les attaques, qui ont eu lieu simultanément dans les villes de Makhachkala et Derbent et n’ont pas encore été revendiquées.
Selon l’agence de presse russe Interfax, au moins 15 policiers ont été tués dans ces attaques, qui surviennent trois mois après que 145 personnes ont été tuées lors d’une attaque revendiquée par l’État islamique contre une salle de concert près de Moscou.
Sergueï Melikov a évoqué au moins 15 « victimes » dans les rangs de la police, et indiqué que plusieurs civils avaient été tués, dont un prêtre orthodoxe assassiné dans son église de Derbent.
Six des assaillants ont été tués, a ajouté le gouverneur, les agences russes évaluant le chiffre à cinq morts, citant le Comité national antiterroriste.
Reuters n’a pas été en mesure de vérifier cette information de manière indépendante. (Écrit par Lidia Kelly à Melbourne, version française Tangi Salaün, édité par Blandine Hénault)
