Fognini se retire, Dimitrov abandonne… La folle journée du « chanceux » Francesco Passaro

Fognini se retire, Dimitrov abandonne… La folle journée du « chanceux » Francesco Passaro
Fognini se retire, Dimitrov abandonne… La folle journée du « chanceux » Francesco Passaro

C’est vraiment ce qu’on appelle un chanceux perdant… Au 2e tour de l’Open d’Australie, Benjamin Bonzi, facile vainqueur du Belge David Goffin (6-1, 6-2, 7-6), affrontera l’Italien Francesco Passaro. Le prototype parfait du « chanceux perdant ».

Eliminé dès la dernière manche des qualifications, le transalpin restait depuis deux jours immobile dans les allées de Melbourne Park, espérant le miracle d’un retrait du grand tableau. Un souhait exaucé lundi matin avec le renoncement de son compatriote Fabio Fognini, qui devait jouer contre Grigor Dimitrov.

Un échauffement avec Jannik Sinner

Le n°104 mondial, qui n’avait encore jamais disputé un seul match de Grand Chelem, s’est donc retrouvé sur le terrain contre le Bulgare, n°10 de l’ATP… qu’il a battu par abandon au début du deuxième set (7-5, 2-1) ! Un double coup dur en l’espace de quelques heures.

« Fabio nous a prévenus suffisamment tôt pour me laisser le temps de me préparer au mieux. Je suis rentré me reposer puis je m’y suis remis, raconte le héros du jour. Ce n’était pas facile. Hier (dimanche) nous étions au club de 9h à 21h en attendant et en espérant. Encore aujourd’hui (lundi), nous sommes arrivés à 9 heures, je me suis échauffé avec Jannik Sinner sur la Rod Laver Arena… La journée a été très longue, mais au final, je suis content. »

Qu’importent la bouteille et l’ivresse un peu éculée d’une poignée de main tant attendue ? “Bien sûr, gagner par abandon n’est jamais agréable, mais comme c’est ma première victoire en Grand Chelem, je suis quand même content”, poursuit-il. Et je pense que je l’ai mérité, pour tous les efforts, les sacrifices… Et les blessures que j’ai eues ces deux dernières années, qui ne m’ont pas permis d’entrer dans le top 100. »

« J’ai bien géré la situation »

En effet, le bonheur n’arrive jamais seul, Passaro va enfin franchir le cap alors que le Géorgien Basilashvili, qui l’avait facilement dominé en qualifications, a déjà fait ses valises. “Je m’étais peut-être mis trop de pression pour accéder à l’élite et c’est peut-être pour cela que je n’y suis pas arrivé il y a deux ans”, observe le natif de Pérouse, fan de Federer. et Rambo. Là, je suis entré sur le terrain avec l’idée de profiter de tous les points, de l’ambiance et de jouer contre le numéro 10 mondial. J’ai essayé de le faire sans me fixer de limites et en essayant d’exprimer mon meilleur tennis. »

Le destin a fait le reste. “J’ai bien géré la situation, je suis resté calme, même après sa blessure (à la hanche), quand son jeu et sa vitesse ont beaucoup baissé”, analyse-t-il. Mais ce n’était pas facile mentalement, sachant que l’adversaire n’était pas à son meilleur niveau, mais il fallait quand même imposer mon jeu. »

Le plus dur pour lui reste à faire maintenant que son crédit « chance » est largement mis à mal. Mais à la place de Benjamin Bonzi, 64ème mondial, on prendrait toutes les précautions possibles avant le 2ème tour…

 
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