“C’est ridicule”, répond Bartoli à Davydenko qui dénonce l’égalité salariale en Grand Chelem

“C’est ridicule”, répond Bartoli à Davydenko qui dénonce l’égalité salariale en Grand Chelem
“C’est ridicule”, répond Bartoli à Davydenko qui dénonce l’égalité salariale en Grand Chelem

Présente sur RMC ce dimanche lors des Grandes Gueules du Sport, Marion Bartoli a réagi aux propos de l’ancien numéro trois mondial Nikolaï Davydenko, qui remettait en question l’égalité hommes-femmes appliquée aux prize money des tournois du Grand Chelem.

Marion Bartoli n’est visiblement pas d’accord avec Nikolaï Davydenko. L’ancien numéro 3 mondial a récemment dénoncé l’égalité entre joueurs et joueuses dans la dotation des tournois du Grand Chelem, jugeant que les “joueurs travaillent trois fois plus que les joueuses” en raison du format des matchs.

Dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC ce dimanche, Marion Bartoli a défendu la situation actuelle dans les Majeurs. “Heureusement, nous sommes ici en 2024”, a déclaré celle qui a remporté Wimbledon en 2013. “Davydenko a complètement tort, du début à la fin de sa phrase. Les exemples cités sont ridicules.

“Il y a aussi eu des matchs extrêmement courts dans le masculin”

Nikolaï Davydenko a pris l’exemple de Serena Williams, 39 fois vainqueur du Grand Chelem dont 23 fois en simple, pour justifier ses propos : « Elle a gagné le Grand Chelem en perdant seulement dix matchs dans le tournoi. Elle a gagné avec 6-0, 6-1, 6-2 sans même transpirer ni se sentir stressée.

Marion Bartoli a voulu prendre un autre exemple pour répondre à Davydenko. “Lorsque Roger Federer a remporté Wimbledon en 2017 sans perdre un set, le tarif horaire sur le court devait être à peu près égal à celui de Serena Williams lors de ses victoires en Grand Chelem”, a relevé le consultant. « Il y a eu des matchs de filles qui ont duré plus de quatre heures. Il y a aussi eu des matchs extrêmement courts dans le tennis masculin.

Si les écarts entre joueurs sont encore importants dans la plupart des tournois, ceux du Grand Chelem assurent donc des gains équitables. L’US Open fut le premier tournoi à mettre en œuvre cette pratique en 1973, sous l’influence de Billie Jean King. En 2024, Aryna Sabalenka et Jannik SInner ont par exemple reçu chacune 3,2 millions d’euros grâce à leur victoire finale.


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