Ganges, dans l’Hérault, accueille depuis plusieurs semaines une IRM de pointe. Cet investissement soutenu par l’agence régionale de santé et le groupe médical Cap Santé était particulièrement attendu au pied des Cévennes.
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A la clinique Saint-Louis de Ganges (Hérault), il y a un nouveau venu que les résidents attendaient. Depuis quelques semaines, plus besoin de se rendre à Montpellier ou à Nîmes : une IRM dernière génération est installée à l’institut Ganges.
Ce jour-là, Béatrice vient passer un examen. Elle a pris rendez-vous seulement une semaine plus tôt, et apprécie cette rapidité : « c’est plus proche, plus rapide et surtout très pratique » elle a souri. Pauline, une autre patiente rencontrée là-bas continue : « On m’a proposé d’aller à Montpellier, mais ça me prend quand même 45 minutes. Là, ce n’est qu’à 20 minutes de route, c’est beaucoup plus accessible.
Les patients ne sont pas les seuls à se réjouir de l’arrivée de l’IRM. Grâce à sa technologie, l’IRM permet d’avoir des images des détails détaillés sur les muscles, les os et les organes, ce qui facilite également le travail des employés.
« Pour nous, c’était attendu car professionnellement parlant, il est toujours bénéfique pour nous de nous former sur une machine supplémentaire », décrit Carla Beteille, Technicien IRM à la clinique. Et pour les patients, on a eu aussi beaucoup de demandes car on les a envoyés à Montpellier. Cela permet d’en réduire le nombre à Montpellier et d’effectuer ici un suivi des patients beaucoup plus adapté. »
Les images sont ensuite analysées par un radiologue sur place. En cas d’urgence, l’IRM est encore une fois un atout. « Les patients admis aux urgences de Ganges devaient auparavant être transportés à Montpellier. Désormais, grâce à cette IRM, ces patients sont pris en charge sur place, sans toute la logistique du transport médicalisé » révèle Guillaume Fabre, radiologue de l’établissement.
En contrepartie de l’arrivée de l’IRM, la fermeture de la maternité n’est toujours pas digérée. La réouverture de la maternité est entre les mains de l’Agence Régionale de Santé et du groupe Cap santé qui a réalisé ce projet IRM.
