Que deviendra le projet SeaMonkey en 2025 ?

Que deviendra le projet SeaMonkey en 2025 ?
Que deviendra le projet SeaMonkey en 2025 ?

Alors que nous venons de célébrer le 30ème anniversaire de Netscape, un autre héritage de l’ère Netscape Navigator perdure : SeaMonkey. Longtemps surnommée la « suite Internet tout-en-un », SeaMonkey propose un navigateur web, un client de messagerie et de groupes de discussion, un lecteur de flux RSS, un éditeur HTML, un client IRC et divers outils de développement web.

LCe projet, soutenu par la communauté et l’association SeaMonkey (SeaMonkey eV), s’appuie sur de nombreux composants issus de Mozilla Firefox et Thunderbird, tout en conservant l’esprit « communiquer, navigateur, éditeur » cher à l’ère Netscape Communicator. .

Qu’est-ce que SeaMonkey ?

Singe de mer se présente comme une suite intégrée destinée aux utilisateurs avancés et aux développeurs. Au cœur de l’application, le navigateur utilise le même moteur de rendu que Mozilla Firefox, offrant des fonctionnalités populaires telles que la navigation par onglets, le blocage des pop-ups, la barre d’adresse intelligente et la recherche instantanée dans la page (rechercher au fur et à mesure que vous tapez). Le client de messagerie et de groupes de discussion, dérivé de Thunderbird, comprend également des outils adaptatifs de filtrage anti-spam, la lecture de flux RSS et la prise en charge de plusieurs comptes. A cela s’ajoute un Éditeur HTML simplifié, le client IRC ChatZilla et une gamme d’outils de développement (inspecteur DOM, etc.). Cette suite se veut donc un héritage direct de Netscape Communicator, adaptée aux besoins modernes, et extensible via de nombreux modules supplémentaires.

Qu’est-ce que SeaMonkey en 2025 ?

En décembre 2024, l’équipe a révélé le version 2.53.20 Bêta 1disponible pour Windows, macOS (x64) et Linux (23 langues prises en charge). Cette nouvelle version apporte correctifs et améliorations tant au niveau de l’interface que du moteur sous-jacent, toujours basé sur du code commun avec Firefox. Cependant, la configuration système requise a évolué : sous Linux, il vous faut désormais au minimum glibc 2.28, gtk+2 2.24, gtk3 3.22.30 et pixman 0.36.

Le projet fait face au défi de la compatibilité avec un web de plus en plus exigeant (sites fonctionnant uniquement avec les dernières versions de Chrome ou Firefox), mais SeaMonkey travaille à mettre à jour son moteur de rendu dans une branche de développement parallèle. Par ailleurs, l’équipe a prévenu les utilisateurs de macOS 15.1.x, précisant qu’une mise à jour vers 15.2 est recommandée pour éviter les bugs lors du lancement via le Finder ou le Dock.

Et l’open source ?

Depuis ses débuts, SeaMonkey a été développé de manière communauté et source ouverte. Le code, disponible sous licence MPL (Mozilla Public License), bénéficie des contributions de bénévoles et de développeurs motivés par l’idée de perpétuer la tradition de suites Internet. Les fondements techniques s’appuient en grande partie sur les projets du Fondation Mozilladont SeaMonkey hérite régulièrement de mises à jour et d’améliorations, tout en conservant ses propres directives. Cette approche collaborative permet à chacun de proposer des correctifs, de traduire l’interface ou de développer des extensions pour enrichir l’expérience utilisateur.

Comment télécharger SeaMonkey

Pour essayer la suite et rejoindre la communauté, rendez-vous simplement sur le Site officiel de SeaMonkeysection Téléchargementsoù vous pouvez télécharger gratuitement la dernière version stable ou bêta selon la plateforme (Windows, macOS, Linux). Avant toute mise à jour, il est fortement recommandé de sauvegarde ton profil et lisez attentivement les notes de version pour éviter tout désagrément. Les utilisateurs sont également encouragés à tester, signaler des problèmes et participer au développement, qu’il s’agisse de codage, de traduction ou de création d’extensions.

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