Agression sexuelle brutale dans sa propre chambre

Agression sexuelle brutale dans sa propre chambre
Agression sexuelle brutale dans sa propre chambre

Hocine Bendris, un Arabe, a reconnu avoir agressé sexuellement et blessé une femme de 27 ans. La victime louait une chambre dans son appartement de l’avenue Allais, à Québec.

Le 28 avril, il discute de location avec Jade*. Vers minuit, la jeune femme enfile son pyjama et se rend aux toilettes pour se brosser les dents.

Alors qu’il quitte la pièce, Bendris l’attend. Il la regarde et dit “sexy, sexy aujourd’hui”. Jade l’ignore et essaie d’aller dans sa chambre.

L’accusé met alors ses mains derrière son dos et la pousse vers sa chambre. Il éteint la lumière et la pousse sur son lit. Jade trébuche sur le tapis, mais Bendris la relève et la plaque contre le matelas.

Il grimpe ensuite sur elle ; il l’embrasse, touche ses seins et son corps. Il la gifle également à plusieurs reprises sur le côté des fesses.

Bendris lui gifle le visage à plusieurs reprises alors qu’elle essaie de se débattre. Il enlève son pantalon et Jade sent son sexe en érection.

L’accusé a inséré ses doigts dans le vagin de son colocataire. «Il effectue plusieurs mouvements de va-et-vient, entrant et retirant ses doigts avec une telle force que la victime souffre énormément», indique la procureure Laurie Gagné, dans un résumé des faits lus au tribunal.

A un moment donné, Hocine Bendris change de position et Jade en profite pour s’enfuir. L’accusé la rattrape rapidement. Jade dit « non », ce qu’elle ne veut pas, à plusieurs reprises.

Pour le calmer, elle lui promet de coucher avec lui le lendemain. Hocine Bendris quitte enfin la salle. Jade ferme la porte et place un meuble devant elle. Elle appelle ensuite une amie pour ne pas être seule.

Hocine Bendris tente de regagner la chambre un peu plus tard, mais abandonne lorsqu’il s’aperçoit que Jade est accompagnée. La victime a contacté la police vers 2 heures du matin

L’accusé a été immédiatement arrêté, mais a résisté à l’intervention de la police en criant. Il est accusé d’agression sexuelle, de voies de fait et d’entrave au travail des policiers.

Un an de détention

La victime a déclaré qu’elle ne se sentait plus en sécurité nulle part. L’attaque lui a causé des douleurs aux épaules, aux seins et aux organes génitaux.

Le procès était prévu en janvier, pour deux jours. L’accusé a toutefois choisi de plaider coupable en novembre et de régler ainsi son dossier.

Cette reconnaissance de culpabilité a un poids important dans la détermination de la peine, souligne Me Gagné. La victime était terrifiée à l’idée de parler de l’attaque au tribunal.

Après avoir déposé sa plainte, elle n’a pas souhaité s’impliquer davantage dans la procédure judiciaire.

Au moment de plaider coupable devant la juge Annie Trudel, Hocine Bendris est apparu détaché. Il a répondu « ouais » d’un air désintéressé aux questions du juge. Face à la possibilité de s’exprimer avant d’être condamné, Hocine Bendris n’a pas dit un mot.

Même si la victime n’a pas témoigné des conséquences du crime, le juge Trudel estime qu’un tel événement laisse des traces et qu’il faut considérer les conséquences physiques et psychologiques.

Les parties ont proposé conjointement d’infliger une peine d’un an de détention aux accusés qui n’avaient pas de casier judiciaire. Il devra également respecter plusieurs conditions concernant la victime.

Hocine Bendris étant détenu depuis avril, il lui restait en novembre environ deux mois à purger.

Illégalement dans le pays

Les autorités ont rapidement déterminé que Bendris se trouvait illégalement au Canada depuis février, après l’expiration de son visa de visiteur.

Dès que sa peine sera purgée, lorsque Bendris sortira de la prison, il sera attendu par les agents de l’immigration pour être expulsé du pays. Le procureur a déjà procédé aux vérifications nécessaires pour assurer le traitement de son dossier.

*Nom fictif : l’identité de la victime est protégée par une ordonnance de non-publication

 
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