Dans le conflit qui l’oppose à l’UE sur les obligations imposées par le règlement européen sur les marchés numériques (DMA), Apple a vivement critiqué mercredi son rival Meta sur l’interopérabilité. La marque Apple, contrainte d’ouvrir davantage son écosystème à la concurrence, doit permettre à ses concurrents et aux développeurs d’applications d’intégrer leurs services aux siens en accédant aux fonctions clés de ses systèmes et appareils. Selon Apple, Meta a déjà formulé quinze demandes d’interopérabilité, soit bien plus que toute autre entreprise. “Et ce n’est pas fini”, ajoute la société de Cupertino, qui met en avant des risques pour la confidentialité des données des utilisateurs de ses produits, comme l’iPhone.
Si Apple accédait à toutes les demandes de Meta, les applications de cette dernière (Facebook, Instagram et WhatsApp) pourraient lui permettre de « lire sur l’appareil d’un utilisateur tous ses messages et emails, voir chaque appel téléphonique qu’il passe ou reçoit, de suivre chaque application qu’il reçoit ». utilise, numérise toutes ses photos, consulte ses fichiers et événements du calendrier, enregistre tous ses mots de passe, et bien plus encore”, prévient la marque à la pomme dans un communiqué publié sur son site dédié aux développeurs.
“Chaque fois qu’Apple est mise en cause pour son comportement anticoncurrentiel, elle se défend en invoquant des raisons liées à la protection de la vie privée qui n’ont aucun fondement dans la réalité”, a répondu Meta dans un communiqué.
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