Avant la sortie de la bande-annonce de Mafia : Le Vieux Pays, Alex Cox, directeur du jeu, et Nick Baynes, président du studio Hangar 13a donné plusieurs interviews ici et là. Et c’est parmi nos collègues deIGNqu’ils ont particulièrement parlé des similitudes, et surtout des différences, entre les deux jeux. S’ils proposent tous deux une version différente du crime, ce sont aussi des terrains de jeu très différents que l’on retrouvera l’année prochaine. D’un côté, un gigantesque monde ouvert dans GTA6, et de l’autre une aventure plus linéaire avec Mafia : Le vieux pays. Pour ce dernier, le but est en fait de se rapprocher de la formule de Mafia 1 et 2. C’est une sorte de retour en arrière qui s’effectue car Mafia 3 avait élargi ses horizons en 2015 en tombant justement dans l’écueil du pur open source. monde. Cette fois, il sera bien sûr possible de s’éloigner un peu de l’histoire en se promenant, mais il ne faudra pas s’attendre à une abondance de quêtes annexes. Votre ligne directrice restera toujours l’histoire du jeu :
Ce que je dirais, c’est que dans Mafia : The Old Country, vous n’allez pas faire une tonne de quêtes secondaires ni participer à des activités à travers le monde du jeu. Nous souhaitons que les joueurs traversent et vivent une histoire, tout en étant immergés dans cet univers magnifique. Et si, en suivant un chemin, vous souhaitez explorer un lieu spécifique, dans de nombreux cas, vous pourrez le faire, car le monde est là, autour de vous. Mais notre objectif principal est de vous encourager à suivre l’histoire.
Cette histoire suit Enzo Favara, un jeune homme qui vit en Sicile dans les années 1900 et qui vient de rejoindre la famille criminelle Torrisi. D’après l’entretien avecIGNle but avec Le vieux pays sera donc de proposer une aventure plus serrée sur l’évolution de ce personnage et censée se rapprocher davantage d’un « expérience cinématographique ». Mais pour ce faire, un mot clé doit primer : l’authenticité. L’avantage de ne pas opter pour un torrent de quêtes et autres contenus, c’est qu’on risque moins de se perdre et de briser la plausibilité de l’univers. Un avantage d’autant plus intéressant qu’on ne peut pas vraiment dire que le studio américain Hangar 13 soit lié au lieu et au - qu’il cherche à retranscrire.
A la manière d’Ubisoft avec Assassin’s Creed les équipes ont notamment mêlé l’utile à l’agréable en se rendant plusieurs fois en Sicile. Des historiens et d’autres experts ont formé les développeurs de Mafia : Le vieux pays pour leur permettre de donner vie à une île plus grande que nature. “Comme dans les autres jeux mafieux, la recréation de l’environnement joue un rôle central”, explique Alex Cox, « il s’agit de capter cette époque, la mafia dans ce cadre précis, et de faire en sorte que cette vision soit riche et fidèle.» Toujours dans un souci d’authenticité, Hangar 13 a également collaboré avec un studio sicilien, à savoir Stormind (Remothered, Batora : Havre Perdu…) Pour toutes ces raisons, les développeurs ne veulent pas céder à des comparaisons faciles entre GTA et Mafia. La seule et unique chose qui vit dans leur esprit selon Nick Baynes : “Faites simplement le meilleur jeu mafieux possible.” Et nous ne pouvons qu’espérer qu’ils réussissent, sans comparaison.
Pour rappel, Mafia : The Old Country est annoncé pour l’été prochain sur PC, PS5 et Xbox Series.
Technologie
France