des fonctionnalités exagérées, mais quelques sacrifices regrettables

des fonctionnalités exagérées, mais quelques sacrifices regrettables
des fonctionnalités exagérées, mais quelques sacrifices regrettables

Ergonomie

Clavier full size oblige, le BlackWidow V4 Pro est un beau bébé (465 mm de large par 225 mm de haut avec le repose-poignet) qui ne rentrera pas sur tous les bureaux. Il faut dire qu’en plus des touches classiques, du pavé numérique et des touches multimédia (avec molette de volume), il propose sur son côté gauche une colonne de cinq touches macro, ainsi qu’une seconde molette. Ce dernier est l’un des principaux arguments de Razer.

Le BlackWidow V4 Pro est à la fois chatoyant et discret.

© Les Numériques

Cliquable pour changer de fonction (illustré par une couleur et une notification à l’écran), cette molette multifonction peut permettre de jouer avec le niveau de rétroéclairage, de naviguer entre les applications ou les onglets, de changer de chanson, de zoomer ou de naviguer au sein d’un document ou d’une application, et beaucoup d’autres choses. Un véritable atout une fois configuré et intégré à vos habitudes pour une productivité améliorée.

Notons également la présence d’une fonction secondaire sur la touche F9 pour créer des macros à la volée directement depuis le clavier. Un appui sur la touche FN éclaire automatiquement les (rares) touches à fonction secondaire.

Mais ces rares fonctions secondaires sont largement compensées. Toujours sur le côté gauche, Razer ajoute également trois fins boutons. Par défaut, étant donné que les raccourcis peuvent être modifiés par logiciel, ils ouvrent l’outil de capture d’écran, la Xbox Game Bar et les applications actives. Entre cela, la molette et les boutons macro, les amateurs de raccourcis et d’actions rapides devraient pouvoir facilement créer une expérience personnalisée. Il faudra toutefois tenir compte de leur placement dans vos habitudes afin de ne pas les presser par accident.

Les principaux arguments du clavier sont ici.

© Les Numériques

Ensuite, il est impossible de manquer l’éléphant dans la pièce : le repose-poignet amovible. Connecté électriquement au clavier en son centre et idéalement fixé magnétiquement, il est non seulement très rembourré, mais également rétroéclairé sur ses tranches via un très beau liseré. Les amateurs de RGB devraient donc tout donner pour éclairer encore plus leurs sessions de jeu (notamment celles compatibles Chroma), d’autant que cette bordure est découpée en différentes sections. C’est également sur ce repose-poignet que se trouve le logo simple et unique de la marque. En plus de permettre aux mains de se reposer confortablement lors de la frappe, ce repose-poignet permet un accès plus facile aux touches, qui sont assez hautes.

Beau et confortable, le repose-poignet est parfait.

© Les Numériques

Sous le clavier, Razer propose des pieds à trois niveaux et des patins efficaces pour empêcher le clavier de glisser (relativement lourd avec 1,15 kg).

Le dos du BlackWidow V4 Pro.

© Les Numériques

Parlons également de la connectique de ce BlackWidow V4 Pro. Il dispose de deux ports USB-C pour connecter les deux câbles tressés détachables fournis. L’un est logiquement nécessaire pour se connecter à votre PC, mais l’autre est facultatif. Le brancher permet cependant de profiter d’un port pass-through USB-A, également situé à l’arrière, pour connecter des équipements pas trop consommateurs d’énergie (dongle, clé USB…). On appréciera que Razer laisse ici le choix.

Les ports USB du BlackWidow V4 Pro

© Les Numériques

Toutes ces fonctionnalités ont néanmoins un prix (au-delà de celui de la facture) : on a vu de meilleures touches chez la concurrence, souvent moins chères. Non seulement il faudra le faire avec du plastique ABS, mais la sérigraphie n’est pas parfaite. Les fonctions secondaires des touches au dessus des lettres ne sont pas rétroéclairées et certaines inscriptions manquent un peu de grâce. La touche Échap, par exemple, donne un peu l’impression qu’elle provient d’un clavier d’entrée de gamme. Rien de bien dramatique en soi, mais dans cette gamme de prix où certains concurrents proposent l’excellence en la matière, on est capricieux. Même constat pour le rétroéclairage des touches, fonctionnel bien que ne délivrant pas d’effet « wow ».

Chic (la roue) rencontre le médium (la touche Échap)

© Les Numériques

Plus gênant, les symboles gravés sur les touches multimédia (bien que très réussis avec leur joli entourage rétroéclairé) ou sous les diodes pour indiquer le verrouillage des chiffres ou des majuscules sont quasiment invisibles sous la plupart des angles. Dommage. Heureusement, le reste des finitions est solide et mélange assez bien les plastiques et l’aluminium (pour la platine principale).

Les gravures sur les touches multimédia sont plus visibles en photos qu’en vrai…

© Screenshot Les Numériques

Frappé

Un autre léger regret concernant les touches de ce Razer BlackWidow V4 Pro se situe en dessous des capuchons. Le toucher sur ceux-ci est agréable, même si encore une fois on aurait préféré le PBT à l’ABS (doubles coups, certainement). En effet, même si les interrupteurs mécaniques jaunes « maison » sont assez agréables et précis à utiliser, on aurait pu espérer que le constructeur profiterait de ce nouveau produit haut de gamme pour adopter (ou du moins proposer) des optiques ou des Effet Hall comme sur certains de ses autres produits. Il n’en reste pas moins que la solution choisie est parfaitement convaincante et assez silencieuse sans bruit de ressort grâce à la présence de prélubrification et de mousse isolante. En jeu comme à l’écriture de ces lignes, le clavier ne nous a jamais trahi, toujours réactif. Par ailleurs, le repose-poignet rembourré est sans doute le meilleur que nous ayons pu tester : doux et généreux dans sa hauteur, il est difficile de s’en passer une fois testé.

Un switch jaune du BlackWidow V4 Pro.

© Les Numériques

Enfin, évoquons rapidement le cas de Synapse, le logiciel de Razer pour profiter pleinement de son clavier. Même si on pourra toujours lui reprocher d’être un peu « fou » avec ses nombreux modules et menus qui demandent un peu de temps pour naviguer (et comprendre son système de profils intégrés à la mémoire interne), une fois qu’on maîtrise le logiciel. est très complet.

Accueil Razer Synapse

© Screenshot Les Numériques

Au-delà du rétroéclairage très complet et de l’attribution de fonctions à la molette multifonction et aux touches macro (raccourcis vers les applications, fonctions, écriture de texte, etc.), Synapse permet de régler la fréquence de vote. Par défaut, c’est à 1000 Hz plus que suffisant, mais il est possible de monter jusqu’à 2000, 4000 ou 8000. Le commun des mortels ne verra probablement pas la différence, contrairement aux ressources du système.

Paramètres du clavier dans Razer Synapse.

© Screenshot Les Numériques

Paramètres avancés de rétroéclairage dans Razer Synapse.

© Screenshot Les Numériques

Points forts

  • Personnalisation très poussée (RVB, raccourcis, etc.).

  • Touches et boutons macro supplémentaires.

  • Touches multimédia et double roue.

  • Repose-poignet confortable et élégant.

  • Interrupteurs jaunes assez silencieux.

  • Passage USB.

Points faibles

  • Manque de lisibilité de certaines touches.

  • Clés ABS.

  • Nous avons constaté de meilleures finitions sur les touches de cette gamme.

  • On aurait aimé des contacteurs plus modernes.

  • Filaire, évidemment.

Conclusion

Marque mondiale

Comment fonctionne la notation ?

Avec son ambition d’être le meilleur clavier Razer, on se montre logiquement très exigeant avec le BlackWidow V4 Pro. C’est pourquoi on ne peut pas le reconnaître comme perfection, malgré sa générosité en termes de fonctionnalité. Entre son excellent repose-poignets rétroéclairé, ses touches macro, ses boutons latéraux, sa molette multifonction et même USB traverser, ce clavier haut de gamme doté d’options n’est pas une blague pour les joueurs et ceux qui recherchent une productivité accrue. Malheureusement, quelques sacrifices ont été faits sur le cœur du produit, notamment du côté de ses touches et certaines finitions qui auraient mérité un traitement encore meilleur. La solution est parfaitement fonctionnelle et reste dans le haut du panier, mais les produits très haut de gamme comme celui-ci doivent être encore plus ambitieux en 2024, notamment en termes de switchs.

Sous-notes
  • Ergonomie
  • Frappé
 
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