SpaceX veut tenter un nouveau lancement du Starship en juillet avec un rattrapage du navire en plein vol

SpaceX veut tenter un nouveau lancement du Starship en juillet avec un rattrapage du navire en plein vol
SpaceX veut tenter un nouveau lancement du Starship en juillet avec un rattrapage du navire en plein vol

Le quatrième lancement d’un Starship, la mégafusée de SpaceX, le 6 juin 2024, a été une réussite quasi parfaite pour l’entreprise spatiale privée. Tous les objectifs assignés ont été effectivement remplis avec un atterrissage simulé du premier étage, alias Super Heavy Booster, dans le golfe du Mexique, et du deuxième étage, baptisé Ship, dans l’océan Indien après une entrée atmosphérique contrôlée.

Contrôlé, certes, mais non sans dégâts, une des ailerons ayant commencé à fondre sous la chaleur intense provoquée par le contact de l’air. Le chemin qui permettra au Starship d’atteindre la Lune dans le cadre du programme Artemis de la NASA reste long, mais Musk compte y arriver le plus rapidement possible. Ainsi, le magnat a laissé entendre à sa manière, sur son réseau social X (anciennement Twitter), qu’il souhaitait retenter l’expérience fin juillet.

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L’atterrissage contrôlé du Super Heavy Booster le 6 juin.

© SpaceX

Un premier capture de la tour ?

Pour ce cinquième vol d’essai d’un Starship, Elon Musk compte tenter pour la première fois un des objectifs qu’il vise à accomplir : une « tour de capture », comprendre la capture du vaisseau à son retour sur Terre par des bras mécaniques disposés sur le tour de lancement, poétiquement nommée Mechazilla. Ce projet n’est pas un effet de mode, mais un élément essentiel de la vision SpaceX des lancements spatiaux, qui vise à réutiliser les lanceurs pour réduire les coûts à long terme. C’est déjà le cas du célèbre Falcon 9 de la firme, qui réalise des atterrissages contrôlés sur une barge et réutilise jusqu’à une centaine de vols par an.

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Test du bouclier thermique

Toutefois, si SpaceX souhaite tester sa capacité à rattraper ses fusées au sol, cet objectif n’est pas indispensable pour la première grande mission du Starship, qui doit transporter des humains vers la Lune dans le cadre du programme Artemis. En effet, le plan de vol de la mission lunaire ne prévoit pas de récupération du lanceur. En revanche, aucune mission, lunaire ou non, ne peut sérieusement être entreprise avec un Starship si les capacités de son bouclier thermique à résister à la chaleur intense générée par l’entrée atmosphérique ne sont pas correctement démontrées. Et à ce sujet, le Starship n’a pas encore pleinement fait ses preuves.

Remplacement des tuiles du bouclier thermique.

© Starship Gazer (@StarshipGazer/X)

En effet, lors de vols précédents, bon nombre des milliers de dalles de protection qui pavent le deuxième étage du navire se sont tout simplement détachées. Pour le cinquième test, SpaceX a annoncé vouloir simplement remplacer les dalles utilisées jusqu’à présent par de nouvelles jugées deux fois plus résistantes. La couche sous-jacente de matériaux ablatifs sera également modifiée afin de mieux résister à la chaleur en cas de nouvelle défaillance des carreaux. Selon Elon Musk, ce changement de matériaux pourrait poser problème pour une réutilisation future, même s’il n’en explique pas les raisons.

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