Alerte aurores boréales, une nouvelle tempête solaire arrive sur Terre

Alerte aurores boréales, une nouvelle tempête solaire arrive sur Terre
Alerte aurores boréales, une nouvelle tempête solaire arrive sur Terre

Un nouveau spectacle céleste se produira-t-il au-dessus de nos têtes ? Si l’on en croit les lanceurs d’alerte et les astronomes, de nouvelles aurores boréales pourraient en effet se former dans les nuits du lundi 10 et mardi 11 juin. Samedi 8 juin, le physicien Fabrizio Bucella a prévenu qu’une éruption solaire de classe M9.8 avait été observée. « Il y a eu une éjection de masse coronale (CME) dans l’espace. Le CME devait atteindre la Terre le 10 juin 2024, avec des tempêtes géomagnétiques allant de G2 (modérées) à G3 (fortes). Si nous atteignons le niveau G3, les aurores boréales seraient visibles sous nos latitudes. “, https://twitter.com/FabrizioBucella/status/1799702854485016639 le professeur à l’Université libre de Bruxelles.

Un constat également confirmé par le médiateur scientifique Pierre Henriquet. « Cette éruption solaire de longue durée a émis une quantité importante de particules solaires dans l’espace interplanétaire. […] Si le champ magnétique terrestre est dans la bonne configuration, de belles aurores pourraient être produites, au moins aux hautes latitudes », a-t-il déclaré sur X (anciennement Twitter).

De nouvelles aurores boréales en France ?

En mai dernier, une tempête géomagnétique de niveau 5 sur une échelle de 5 a semé la panique sur la Terre. Depuis plusieurs jours, d’impressionnantes aurores boréales embellissaient le ciel nocturne grâce à l’arrivée d’éjections de masse coronale dans l’atmosphère. Même en France, des lueurs violettes et vertes avaient été photographiées un peu partout.

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Cette fois, difficile de prédire si les Français pourront en observer de nouveaux. « Il y a eu une belle éruption solaire ce week-end mais pas complètement dirigée vers la Terre. Les indices géomagnétiques ne semblent pas favoriser un événement impressionnant comme ce fut le cas en mai », explique Lucie Maquet, de l’Observatoire de Paris. « S’il y a des aurores qui descendent jusqu’en France, elles seront de bien moindre intensité (qu’en mai, ndlr) », tempère-t-elle.

Il y a fort à parier que nos voisins du nord auront la chance d’observer danser les aurores boréales. Pour nous, il va falloir croiser les doigts et rouler des yeux.

 
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