Cycle normal ou accélération ?
La Terre a déjà traversé des périodes glaciaires et interglaciaires, c’est un fait. Mais les scientifiques sont clairs : nos activités réchauffent la planète.
Les réchauffements naturels prennent beaucoup plus de temps. Celui que nous vivons actuellement est dix fois plus rapide que ce que nous observons dans les cycles géologiques
les précédents ! En outre, les niveaux de CO2 et d’autres gaz à effet de serre atteignent désormais des sommets sans précédent. Et ce n’est pas un hasard si cela
l’accélération coïncide avec le début de l’ère industrielle.
La Terre ne peut pas absorber l’excès de Co2
En effet, nos activités humaines émettent un surplus de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, nos puits de carbone naturels – forêts, sols, océans – font de leur mieux,
mais ils sont dépassés. Leur capacité étant dépassée, les gaz s’accumulent dans l’atmosphère.
Résultat : on assiste à une multiplication des canicules, des tempêtes et autres événements météorologiques extrêmes. Exemples concrets de réchauffement climatique.
Des technologies permettant de créer des puits de carbone artificiels sont en cours de développement. Mais ils sont encore loin d’être prêts à grande échelle. De plus, nous ne savons pas
toujours tous les effets des solutions artificielles et les conséquences en chaîne qu’elles pourraient engendrer.
La seule alternative dont nous sommes sûrs est d’aller dans le sens d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ceci est d’autant plus important qu’une fois dans l’atmosphère, ces gaz restent piégés pendant des décennies, voire des siècles. Le CO2, par exemple, peut rester plus de 100 ans !
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