Avec l’inflation, le budget pour un chien a augmenté de 27 % en trois ans. Les dépenses alimentaires restent les plus importantes.
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Accueillir un chien représente un engagement financier important que de nombreux Belges sous-estiment. En 2024, le budget annuel moyen pour un chien atteindra 2 488 €, soit un chiffre en hausse de 3,24 % par rapport à l’année précédente. Cette somme comprend la nourriture, les soins vétérinaires et les accessoires, des postes de dépenses qui augmentent régulièrement, en partie à cause de l’inflation.
L’alimentation : le principal poste de dépense
Selon l’étude, l’alimentation constitue la part la plus importante du budget, représentant 74,7% des dépenses annuelles, soit 1 858 €. Cette dépense est difficile à réduire, car une alimentation de qualité est essentielle au bien-être de l’animal. A côté de cela, d’autres coûts comme les produits d’hygiène (8,3%) et les soins vétérinaires réguliers (6%) sont moins importants en valeur absolue, mais restent indispensables pour maintenir la santé et la propreté du chien. Les dépenses supplémentaires, comme les jouets ou les soins esthétiques, bien que moindres, complètent le budget nécessaire pour répondre aux besoins de l’animal.
Faible couverture d’assurance pour animaux de compagnie en Belgique
En Belgique, seulement 3% des animaux de compagnie sont assurés en 2024, une proportion qui devrait toutefois passer à 5% d’ici 2028. En effet, le marché de l’assurance animaux est en croissance en Europe, porté par une demande croissante. Les remboursements des assurances en Belgique devraient augmenter jusqu’à 2,53 milliards d’euros en 2028, selon les estimations, permettant ainsi aux propriétaires de mieux se protéger contre les coûts imprévus.
Une augmentation des coûts sur trois ans
Entre 2021 et 2024, le budget annuel pour un chien est passé de 1 959 € à 2 488 €, soit une augmentation de 27 %. Cette augmentation reflète l’impact de l’inflation, qui affecte les coûts de production et de distribution des biens et services animaux, y compris l’alimentation et les soins vétérinaires. Les propriétaires doivent donc anticiper ces augmentations pour garantir le bien-être de leur animal, une responsabilité financière de plus en plus importante dans le contexte économique actuel.