un test hivernal plutôt convaincant

• Auto123 teste le Toyota bZ4X en conditions hivernales.

Nous avons testé la version LE à traction avant du Toyota bZ4X, celle d’entrée de gamme proposée au prix de 53 025 $. Notre objectif était de tester les performances de ce modèle de base dans un environnement hivernal, d’autant plus qu’il s’agit d’une proposition à traction avant et que nous étions curieux de voir comment il se comportait sur la neige et sur la glace.

En optant pour le modèle de base, nous avons également souhaité évaluer le rapport qualité-prix afin de comprendre si des compromis étaient nécessaires. En d’autres termes, les équipements et équipements standards répondent-ils aux attentes des consommateurs soucieux de leur budget ?

Enfin, une autonomie réduite à des températures plus froides est un aspect essentiel pour tout véhicule électrique. Essayer cette version était l’occasion idéale de mesurer l’impact dans des conditions réelles, en compilant des données précieuses sur l’efficacité énergétique et la gestion de la batterie du bZ4X.

Le bZ4X est également disponible en configuration transmission intégrale (XLE et XLE Technology).

A noter que le modèle revient inchangé pour 2024, à quelques détails près – ce qui fait que notre test, réalisé avec une version 2023, s’applique tout autant au modèle de cette année.

Voir : Premier essai du Toyota bZ4X : un retour au Toyota

Voir : Toyota en 2024 : tous les modèles et changements

Fiche technique du Toyota bZ4X LE FWD 2024

Premières impressions : un hiver électrique
Lorsque le mercure plonge, on s’attendait à ce que notre monture électronique frémisse un peu sous la brise. Le bZ4X ne fait pas exception. L’autonomie flirtait timidement avec la barre des 250 km avec des températures aussi accueillantes que celles d’un congélateur. On a vite compris que l’hiver n’est pas le meilleur ami des électrons. En été, lors d’un test avec la même version, l’autonomie affichée était d’environ 360 km.

Un salon roulant
Après avoir testé deux modèles, nous avons été bluffés par le confort et l’équipement de la version de base. Entre les sièges chauffants en tissu qui nous accueillent de manière réconfortante et le volant chauffant à deux niveaux qui s’active, comme par magie, pour réchauffer nos visages engourdis, on se croirait presque dans un modèle Lexus tout équipé. Ces deux options (chauffage automatique) ne se retrouvent pas dans de nombreux véhicules de luxe de plus de 80 000 $.

Contrôle et flexibilité sur la neige
Lors d’une journée d’hiver typique, où la plupart cherchent un abri au chaud, nous avons choisi de braver le froid pour mettre notre Toyota bZ4X à l’épreuve, juste après une généreuse chute de neige. L’intérêt était de tester les différents modes de conduite, notamment dans un contexte où la majorité des véhicules électriques proposent une propulsion ou une transmission intégrale. Notre modèle à traction avant promettait une expérience distincte.

Le Toyota bZ4X 2023-2024, trois-quarts arrière

Avec le mode Snow activé, le bZ4X a fait preuve d’un zèle appréciable, s’accrochant à la route avec une grande confiance. Mais, avides de découvertes, c’est le système régénératif de Toyota qui a retenu notre attention. Même s’il ne vous amène pas à l’arrêt complet, il facilite grandement la décélération, un avantage non négligeable pour moduler votre vitesse dans la circulation, sans utiliser constamment la pédale de frein. Malheureusement, l’utilisation du mode Neige désactive cette fonctionnalité.

Curieux de combiner les deux, nous avons plutôt opté pour le mode Eco + freinage récupératif, afin de voir son impact lors de la conduite dans la neige. Et quelle découverte ! Un contrôle amélioré, en harmonie avec la route enneigée qui confirme la flexibilité et l’adaptabilité du véhicule à ces conditions. Bien sûr, il s’agit d’une préférence personnelle, mais elle souligne l’importance de personnaliser l’expérience de conduite et de tester votre véhicule en fonction des situations et de manière sécuritaire.

Freinage récupératif?
Rappelons que le système de freinage régénératif de Toyota est conçu pour ralentir le véhicule sans nécessiter de pression active sur la pédale de frein, adoptant ce qu’on appelle la « conduite à une seule pédale ». En effet, dès que le conducteur lève le pied de l’accélérateur, le moteur électrique du véhicule prend le rôle de générateur, transformant ainsi l’énergie cinétique, générée par le mouvement du véhicule, en électricité qui est ensuite stockée dans la batterie. Cette conversion génère une résistance qui contribue à ralentir le véhicule.

Cette façon de décélérer, plus subtile que le freinage traditionnel, assure une décélération douce, particulièrement avantageuse sur les surfaces glissantes.

Il convient de noter que tous les modes de freinage récupératif des différentes marques de véhicules électriques ne réagissent pas de manière identique, notamment sur les routes enneigées ou verglacées. L’expérimentation et la familiarité avec les réactions de votre véhicule électrique sont essentielles pour une conduite sûre et respectueuse de l’hiver.

Le Toyota bZ4X 2023-2024, arrière

Le dernier mot
La Toyota bZ4X LE à traction se révèle être un véhicule de sécurité efficace et convaincant, mais son autonomie s’essouffle rapidement. Avec un aménagement intérieur confortable, et offrant la suite de sécurité Toyota Safety Sense 3.0, ainsi que quelques options automatisées et connectées intéressantes, ce SUV électrique ne manque pas d’atouts.

Le seul problème est l’autonomie qui est faible et handicapante en hiver par rapport à celle de la concurrence. Que ce soit en hiver ou en été, un tel véhicule d’une marque comme Toyota devrait montrer la voie et offrir une bien meilleure autonomie.