Roborock fête cette année son 10e anniversaire et le spécialiste chinois de l’aspiration a certainement parcouru un long chemin. Aujourd’hui, il compte quelque 15 millions d’utilisateurs dans pas moins de 170 pays. Surtout, l’institut de recherche Euromonitor l’a récemment sacré numéro 1 du marché des aspirateurs robots, en valeur. Un succès dont nous avons pu découvrir quelques coulisses et acteurs puisque, pour le célébrer dignement, Roborock avait invité la presse internationale dans ses locaux de Pékin, notamment pour lui ouvrir les portes de son centre de recherche & développement. à nous.
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Moins d’un an de développement par robot
Si, sans surprise, nous n’avons rien pu voir des futurs produits de l’entreprise, cette visite nous a notamment permis d’en apprendre davantage sur la façon dont sont conçus ses robots aspirateurs. Première surprise : la conception ne demanderait que 6 mois de travail pour certains modèles, hors définition du cahier des charges ; une étape à ne pas négliger cependant.
Le cahier des charges est établi par le planificateur de produits, qui identifie les besoins en se basant principalement sur des enquêtes et des retours d’utilisateurs envoyés à l’application et aux boutiques en ligne. Roborock accorde également une grande importance à cette approche, qu’il décrit comme « centré sur le consommateur » ou centré sur l’utilisateur, et refuse de céder à une simple démonstration technologique ; Chaque amélioration ou nouvelle fonctionnalité doit répondre à une problématique soulevée par les utilisateurs. On apprend même que les serpillières rotatives Q Revo sont surtout là pour plaire aux utilisateurs qui en font la demande, Roborock restant convaincu de la supériorité de sa technologie VibraRise pour le lavage.
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Roborock Qrevo MaxV
Prix de lancement 999€
Note Les numériques
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Roborock S8 MaxV Ultra
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En fonction des nouveautés et des améliorations souhaitées, la phase de conception d’un robot peut cependant s’étendre jusqu’à environ 12 mois. Ce fut par exemple le cas du S8 MaxV Ultra, qui devrait bientôt arriver sur le marché et qui, selon l’experte R&D Jenny Wang, nécessitait une richesse d’ingéniosité.
Le FlexiArm, un petit bras très sophistiqué
Il est facile d’imaginer le brief, au moins en partie, envoyé aux ingénieurs pour ce modèle : nous devons améliorer le nettoyage le long des murs et dans les coins. Et le fameux FlexiArm était, ce petit bras motorisé que le dernier S8 peut déployer pour envoyer sa brosse latérale balayer jusque dans les coins. Mais sous son apparente simplicité, ce petit bras renferme son propre moteur et pas moins de 13 vitesses aux dimensions soigneusement étudiées pour faire tourner la brosse à la vitesse souhaitée. Roborock a également testé de nombreux matériaux et fourni un système d’amortisseur pour d’éventuelles collisions. Et ce n’est qu’une des nouveautés du S8 MaxV Ultra.
Son système de lavage a également été amélioré, tout comme son système de détection d’obstacles et sa station, et il s’appuie également sur un tout nouveau processeur. D’où, finalement, un temps de développement relativement long pour Roborock, malgré l’apparente similitude du S8 MaxV Ultra avec les modèles précédents.
3 ou 4 prototypes, et beaucoup de tests
Pour garantir le bon fonctionnement des robots et identifier les axes d’amélioration, Roborock fabrique plusieurs prototypes, qu’il améliore à chaque fois. Au total, trois ou quatre seraient réalisés avant d’arriver à la version finale, ce qui peut paraître peu, mais chacun serait analysé pendant environ un mois. Le constructeur explique notamment avoir échantillonné une cinquantaine de revêtements muraux et environ 200 tapis différents pour tester la navigation de ses robots. La même attention est portée à la facilité d’entretien, à l’efficacité du nettoyage et à l’intelligence (reconnaissance d’obstacles, commandes vocales, connectivité…), Roborock ne se contentant pas de ces tests en laboratoire.
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Lorsque le développement est suffisamment avancé, des prototypes sont envoyés aux collaborateurs pour les confronter à des situations qui n’auraient peut-être pas été envisagées en laboratoire, puis aux utilisateurs. Un retour d’information précis et régulier leur est évidemment demandé afin que les éventuels problèmes rencontrés puissent être clairement identifiés et surtout résolus.
Une fois le développement terminé, les robots peuvent passer aux tests de qualité, toujours au centre R&D. Ils sont ensuite soumis à toute une batterie de tests – environ 120 – visant à vérifier la longévité des différents éléments qui les composent. Roborock teste par exemple la résistance de la carrosserie aux rayures ou aux rayons UV. Étant donné que les robots sont expédiés aux quatre coins du monde, ils sont également confrontés à une humidité et des températures extrêmes. Bien entendu, l’usure des éléments mécaniques, comme le système d’élévation de la vadrouille ou le fameux FlexiArm du S8 MaxV Ultra, est également surveillée.
Ce n’est qu’alors que la production de masse pourra être lancée, dans une usine de 5 000 m² que Roborock a fait construire à Huizhou, non loin de Shenzhen, et à partir de laquelle jusqu’à 300 000 robots pourront être produits par mois grâce à 18 lignes de production de circuits imprimés et 24 lignes d’assemblage, pour la plupart automatique. Avant de quitter l’usine, chaque unité subit un contrôle qualité comprenant une cinquantaine de tests.
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