Ce sont souvent les produits 5 en 1 pour hommes qui montrent à quel point la cosmétique pourrait être simple, si l’on n’avait pas besoin d’un sérum, d’une crème de jour, d’une lotion pour le corps, etc. « une crème pour les mains et une autre pour les pieds ».
«Par définition, une lotion est toujours beaucoup plus légère qu’une crème», explique Marianne Meli, dermatologue exerçant à Zurich. Par ailleurs, les laits corporels sont en principe moins riches en composants anti-âge ou éclaircissants et ne contiennent généralement pas de protection UV. Les crèmes pour le visage sont généralement adaptées aux besoins spécifiques de la peau.
En principe, l’utilisation occasionnelle d’une lotion corporelle sur le visage n’a pas beaucoup d’impact. Selon le dermatologue, « le seul point important est que le lait corporel soit adapté au type de peau, en l’occurrence à celui du visage. Les personnes à la peau sèche opteront pour une lotion riche, tandis que celles à la peau acnéique ou grasse choisira de préférence une hydrolotion, qui a une teneur en eau plus élevée.
Omettre ce point, c’est mettre votre peau en danger. En effet, « les ingrédients trop gras ou comédogènes sont évidemment problématiques en cas d’acné ». Mieux vaut donc éviter une texture riche si vous luttez contre les boutons.
Utiliser un seul produit pour le visage et le corps peut sembler la solution idéale. Dans ce cas cependant, Marianne Meli recommande « d’adapter le produit à la zone la plus sensible du corps », que ce soit sur le visage ou sur le corps. En clair, « si une personne a la peau du visage très sensible, il faut absolument utiliser une lotion adaptée, même si la peau du corps est beaucoup moins sensible ».
Le dermatologue tient néanmoins à souligner que cette technique ne permet jamais de couvrir de manière optimale tous les besoins. « La peau du visage et celle du corps sont très différentes. Les gens ont souvent la peau du visage plutôt grasse et la peau sèche des bras et des jambes. Ces deux domaines bénéficient davantage de produits adaptés à chacun d’eux », conclut-elle.
