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L’anthracnose est une maladie courante qui entraîne d’importantes pertes de rendement en fraises en Amérique du Nord. Il se développe très rapidement lorsque l’inoculum est présent et que les conditions climatiques sont favorables. Cependant, dans le cas de la culture des fraises d’automne, ces conditions se retrouvent tout au long de la saison. L’hypothèse de ce projet est que l’utilisation de fongicides à moindre risque, appliqués avant ou en alternance avec les fongicides conventionnels, permettrait de contrôler la maladie. Ainsi, on réduirait l’usage des pesticides conventionnels, dont les indices de risque pour la santé (IRS) et pour l’environnement (IRE) sont supérieurs à ceux des biofongicides et des fongicides moins risqués.
La première année du projet, dans un contexte de résistance au groupe 11 de la souche anthracnose retrouvée lors de l’essai, nous avons démontré qu’il semble possible de mieux protéger les fruits avec une alternance de deux fongicides classiques (hors groupe 11) sur trois sont remplacés par des biofongicides, puis par une alternance de fongicides classiques. Les résultats des deux dernières années du projet ont montré que la stratégie 3 (rotation des fongicides à risque réduit et des fongicides conventionnels (1 sur 2)) suivait les résultats du contrôle commercial. La troisième année a montré que la stratégie 3 réduisait l’incidence de l’anthracnose à la récolte par rapport au témoin non traité, d’une manière non statistiquement différente du témoin commercial. C’est-à-dire qu’en réduisant de moitié les traitements conventionnels, cette stratégie a protégé statistiquement les fruits ainsi que le contrôle commercial.