Le groupe industriel salue la deuxième place de Yoann Richomme, qui hisse haut l’étendard d’un partenariat.
Cela a été serré : Yoann Richomme, à bord de Paprec Arkéa, a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe en deuxième position mais pendant plusieurs semaines, il a joué la victoire. La performance est d’autant plus belle que l’intéressé participait pour la première fois à cette course, régulièrement présentée comme « l’Everest des mers ».
Chez Paprec, le géant du recyclage et de la valorisation des déchets (30 ans d’existence, 16 000 salariés, près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, NDLR), on salue l’exploit à sa juste valeur. « On a le sentiment d’un projet pleinement réalisécommente Jean Luc Petithuguenin, le président de Paprec International (et fondateur du groupe, désormais dirigé par ses deux fils, Mathieu et Sébastien, NDLR). Depuis quatre ans nous accompagnons Yoann et son équipe de course qui emploie une quinzaine de personnes ; quatre années durant lesquelles un bateau a été imaginé, construit, testé, avant de faire définitivement ses preuves lors de cette incroyable compétition qu’est le Vendée Globe. »
Des progrès significatifs
Au passage, le dirigeant rappelle les progrès considérables réalisés par cette industrie : auparavant, lorsque l’on fabriquait un nouveau bateau de course, le gain de performance ne dépassait pas 3% par rapport au voilier précédent. Nous nous rapprochons désormais de 10 %. A titre indicatif, l’équipe de Yoann Richomme est basée à Lorient (Morbihan). Paprec connaît bien le réseau. Le groupe compte quelque 350 agences en France. Clin d’œil au Vendée Globe, elle collecte depuis le début de l’année les déchets aux Sables-d’Olonne (Vendée), ville de départ – et d’arrivée – de ce tour du monde.
La semaine dernière, lorsque le skipper de Paprec Arkéa a franchi la ligne, près de 300 salariés de l’entreprise l’ont accueilli. D’une manière générale, tous les collaborateurs n’ont pas manqué d’informations ces deux derniers mois. Chaque jour, une newsletter était réalisée, faisant le point en détail sur le parcours de Yoann Richomme. Un courrier envoyé par mail, sachant qu’on avait déjà beaucoup parlé du Vendée Globe dans Paprec News, le magazine mensuel du groupe (sur papier, NDLR), édité à 16 000 exemplaires.
-« Je me souviens que lors de nos premières incursions dans la voile, nos collaborateurs vivaient ce partenariat comme notre entrée dans la cour des grands.poursuit Jean-Luc Petithuguenin, dans le sens où le sponsoring sportif signifiait que nous avions franchi un seuil et que nous affichions à la fois nos ambitions et notre recherche de notoriété. » Justement, en termes d’image, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Depuis le départ, quelque 200 millions de connexions internet ont été enregistrées sur le site du Vendée Globe pour connaître le classement. Un volume qui grimpe au milliard de connexions, quand on considère tous les médias qui parlent de la course. « Nous disposons d’indicateurs précis pour évaluer la portée de notre engagementcommente Jean-Luc Petithuguenin. Dans ce cas, notre investissement par rapport à un budget de communication est littéralement multiplié. »
Trois millions d’euros par année
Des chiffres toujours avec les montants accordés par Paprec dans le domaine de la voile. Celui-ci atteint trois millions d’euros par an, à raison de 1,5 million d’euros aux côtés de Yoann Richomme et 1,5 million également pour les autres partenariats que sont la Solitaire du Figaro Paprec et la Transat Paprec – entre Concarneau et Saint-Barth, aux Antilles, un événement dont le départ est fixé au printemps prochain.
Après avoir suivi pendant des semaines les exploits de Yoann Richomme, de nombreux collaborateurs du groupe pourront bientôt voir le navigateur en chair et en os. En avril, Paprec tient sa traditionnelle convention à Tours (Indre-et-Loire) qui réunit non seulement des managers, environ 1 500, mais aussi toute une série de salariés distingués – via la cérémonie des Castors d’Or. Pourtant, sur scène, la présence de Yoann Richomme a déjà été annoncée. Une bonne manière de lui rendre hommage car les skippers du Vendée Globe sont résolument des aventuriers des temps modernes, et Paprec compte bien ne pas rompre ce lien avec les océans et leurs héros. Pour preuve, il continuera à soutenir l’équipe du marin pour les saisons à venir.