La très redoutée étape 2 (« étape 48 heures chrono ») attendait les concurrents du Dakar ce dimanche 5 janvier. Testé et approuvé l’année dernière, le format a été renouvelé.
Les équipages doivent avancer jusqu’à 17 heures, puis rejoindre l’un des six camps de fortune installés le long du parcours. Privés d’assistance mécanique, ils n’ont dû trouver que le strict minimum : de quoi se réchauffer (se coucher), manger (ration) et se reposer (tente).
Un exercice dans lequel Xavier de Soultrait s’était imposé en SSV l’an dernier. Il pourrait une nouvelle fois être l’un des grands gagnants à ce moment clé de 2025.
Ses adversaires dérivent
Impeccable lors de la première partie de spéciale longue de 967 kilomètres, le Nivernais a réussi à rejoindre le bivouac D. Seul son équipier américain Brock Heger a fait de même en SSV.
Plus lents, les autres ont été arrêtés aux bivouacs A, B et C. De Soultrait s’est donc endormi à la deuxième place provisoire de l’étape, à 4’01” des autres Polaris. Mais surtout il est en train de réaliser une énorme opération au classement général. Victimes d’accidents, de problèmes mécaniques ou simplement d’erreurs, plusieurs de ses concurrents directs pour la victoire ont perdu gros.
De précieuses minutes économisées
Le Chilien Francisco Lopez, qui était son dauphin avant le départ, est désormais à près de 2 heures de retard. Même chose pour l’Argentin Jeremias Gonzalez et le Suisse Jérôme de Sadeleer, deuxièmes à deux minutes du Nivernais l’an dernier.
De Soultrait est ainsi quasiment leader du classement général de la catégorie avec 8’39” d’avance sur Heger. Au dernier score, le troisième – le Portugais Alexandre Pinto – est… à 45 minutes !
Le format 48 heures oblige, les concurrents n’étaient pas joignables ce dimanche. Le sourire affiché sur les photos reçues par la rédaction ne laisse cependant que peu de place au doute : Xavier de Soultrait a compris qu’il frappe fort dans cette édition 2025.
359 kilomètres le séparent de l’arrivée à Bisha, où il est attendu ce lundi 6 janvier en fin de matinée. S’il maintient son rythme, il s’affirmera comme le favori à sa propre succession.