Le personnage qu’il a le plus dessiné cette année ? « Sans doute Georges-Louis Bouchez… Parce qu’il était au centre du jeu, parce qu’il s’y est impliqué. Car un dessin dans lequel il apparaît est souvent un bon dessin, même s’il ne faut pas tomber dans le piège du dessin trop facilement. C’est un peu comme pour Donald Trump. Avec une difficulté supplémentaire pour l’Américain : il fait partie de ces gens pour qui il est très difficile de faire autre chose que de mettre en avant les excès, les clichés. . Je ne suis absolument pas trumpiste, mais s’il fait quelque chose de merveilleux demain, j’ai peur qu’un dessin qui le reflète soit mal compris.»
Voici les 12 dessins de du Bus, qui ont marqué l’année 2024 :
En cette période de cadeaux, si cette petite sélection qui chronique 2024, forcément non exhaustive, vous a donné envie d’en savoir plus, on ne peut que vous conseiller de vous tourner vers le dernier album duBus, édité chez Racine : « Une forme Olympic », le 96. pages, compile les meilleurs dessins du dessinateur incontournable de la presse belge. Dans La DH et La Libre, mais aussi les autres titres où le dessinateur sévit.
Qui sera bien sûr là, en dernière page de votre journal DH ainsi que sur notre site internet et notre application, en 2025. Des personnalités émergentes qu’il compte dessiner, en 2025 ? « Vous en voyez ? Bayrou, je crains qu’il ne soit plus là une fois que je l’aurai bien identifié. Et en Belgique, c’est toujours pareil… J’espère un renouveau à Bruxelles. C’est avec cette difficulté que la Belgique est devenue en quelque sorte une maison où les parents sont séparés, et vivent chacun dans leur propre appartement. Si je dessine par exemple Ahmed Laaouej, qui est l’un des hommes forts de Bruxelles, je n’en suis pas sûr. qu’à Verviers, tout le monde comprend de qui il s’agit… »
D’ici là, des vœux pour nos lecteurs ? « Donc surtout pas la paix dans le monde ni la fin des catastrophes, sinon je serai au chômage. Non, plus sérieusement, je souhaite que nous prenions tous du recul par rapport aux difficultés, que nous montions d’un niveau ou deux, que nous souffrions et que nous nous contentions de ce que nous avons. Je n’ignore pas que le monde va mal, mais quand on regarde autour de nous, dans notre petit quotidien, franchement : ça se passe quand même bien, non ?
