Kopecky s’abonne à l’arc-en-ciel
Champion du monde pour la deuxième année consécutive, deuxième de la Coupe du monde Gravel, champion d’Europe du contre-la-montre à domicile à Hasselt, vainqueur également de Paris-Roubaix et des Strade Bianche, de l’UAE Tour, d’une étape du Giro pendant un total de seize victoires (son doublé au championnat de Belgique, route et temps, vu son niveau, paraît… anecdotique) : Lotte Kopecky a eu un parcours très riche, très dense. Marquée également par sa médaille de bronze aux Jeux Olympiques sur route (elle termine 4ème sur piste, au niveau omnium), ses deux médailles d’argent aux Championnats du monde sur piste à la course aux points et à l’élimination ou encore ses titres de championne d’Europe dans ces mêmes disciplines. Quant à Remco, Lotte impressionne !
Le premier monument de Philipsen
Il a gagné beaucoup moins que la saison dernière, où son compteur de victoires affichait dix-neuf bouquets gagnants. Mais l’année de Jasper Philipsen a été largement couronnée de succès. Avec sa première victoire sur un monument, à Milan-Sanremo, ses trois nouvelles victoires d’étapes sur le Tour de France et une omniprésence sur les classiques, avec sa victoire à Bruges-La Panne, mais aussi sa deuxième place, comme en 2023, à Paris-Roubaix, ou sa quatrième position à Gand-Wevelgem. Agé de 26 ans, celui qui a prolongé jusqu’à fin 2028 dans l’équipe de Mathieu van der Poel reste la valeur sûre du sprint en Belgique avec son ancien coéquipier, Tim Merlier, vainqueur seize fois en 2024, dont le titre de champion d’Europe à domicile à Hasselt. .
La jeune garde belge
La Belgique termine une nouvelle fois à la première place du classement mondial de l’Union Cycliste Internationale. Merci aux locomotives Remco Evenepoel et Jasper Philipsen. Mais aussi à la jeune garde belge, emmenée par Maxim Van Gils, Arnaud De Lie et Lennert Van Eetvelt. Maxim Van Gils s’est véritablement épanoui cette saison, avec ses places d’honneur dans les classiques (3ème de la Flèche Wallonne et des Strade Bianche, 4ème de Liège-Bastogne-Liège et du Grand Prix de Montréal) sans oublier ses victoires, dont celle en Francfort. Lennert Van Eetvelt, de son côté, a confirmé toutes les promesses de 2023. Malgré ses pépins physiques durant la saison, il a remporté deux épreuves du World Tour, l’UAE Tour et le Tour de Guangxi, tout en terminant troisième de la Clasica San Sebastian, septième du classement. le Tour de Lombardie et… deuxième d’une étape du Tour d’Espagne qu’il aurait remporté s’il ne s’était pas levé trop tôt.
L’esprit de De Lie
Il fait toujours partie de la jeune garde belge. Sa troisième saison chez les pros lui permet de continuer à enrichir son palmarès. Malgré un début d’année difficile, miné par la maladie de Lyme. Si tout s’est bien passé jusqu’ici pour Arnaud De Lie, le Taureau de Lescheret a dû affronter une période très difficile. Mais il est revenu en force, pour engranger les victoires (une étape du Renewi Tour, des épreuves wallonnes comme le Lotto Famenne Ardenne Classic, Binche-Chimay-Binche ou le Circuit de Wallonie, le Tour du Danemark, le Tro Bro Leon) tout en remporter le titre de champion de Belgique, à Zottegem, remporté en force, face à un plateau solide.
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