Les Bordelais ont réussi à remporter leurs quatre derniers matches en parvenant à trois reprises à renverser la situation après la pause.
La dynamique est positive. En effet, toutes compétitions confondues, l’Union Bordeaux-Bègles vient de réaliser un quatre d’affilée pour la deuxième fois et elle se présente à Castres avec l’espoir d’une passe à cinq encore inédite cette saison. Surtout, la dynamique actuelle est à mettre au crédit de la force de caractère des Girondins qui étaient menés à trois reprises à la pause lors de leurs quatre derniers succès. Lors de cette série, la seule fois où ils sont rentrés aux vestiaires en avance au tableau d’affichage, ils ne menaient que 3-0. C’était lors de la réception de Montpellier à Chaban-Delmas, le 30 novembre. Sinon, les hommes de Yannick Bru accusaient un retard de vingt-deux points à Vannes, sept lors de la réception de Leicester et cinq le week-end dernier à Belfast. Les causes de ces retards répétés sont variées, même si le vent et l’indiscipline ont été évoqués lors des matches de la Coupe des Champions.
Commentaires incroyables
La maîtrise des Bordelais à conserver leur calme et leur plan de jeu a été particulièrement saluée, tout en faisant preuve d’une grande maturité pour ajuster les rouages nécessaires et infliger des scores incroyables dans le deuxième acte, avec un seul essai encaissé, qui plus est après la sirène, en trois. matches (30-0 à Vannes, 28-7 contre Leicester, 26-0 à Belfast) comme le soulignait Arthur Retière après la dernière victoire : « On arrive à faire une bonne deuxième mi-- comme la semaine dernière, à jouer les ballons, à jouer les turnovers et les contre-attaques et ça nous sourit à chaque fois. Il faut bouger un peu plus et arrêter de taper dans le ballon, on ne panique pas, car on sait qu’un match dure 80 minutes, mais il faut faire une meilleure première mi-- pour être meilleur à la pause et arrêter d’être en retard à la pause. score. à chaque fois.”
Les petits ajustements dans le vestiaire ont jusqu’à présent fait des merveilles à trois reprises, même si personne n’a également oublié la course-poursuite sur la pelouse de Clermont début novembre lors de la dernière défaite de l’UBB, avec un retard de onze points au score. break, qui était monté à dix-neuf points, à la 65e minute de jeu. Les Girondins ont ensuite dû se contenter d’un bonus défensif après un coup de canon (32-27). Face à une équipe castraise réputée pour l’intensité de ses débuts de match à domicile, les joueurs de l’UBB sont bien conscients qu’ils doivent arrêter de se compliquer la tâche, comme le dit l’ailier de l’UBB : « Nous avons déjà gagné à l’extérieur, mais nous ne pouvons pas nous permettre de toujours courir après le score à la mi--. Sinon, c’est trop compliqué de revenir en seconde période. Il faut pouvoir inverser cette pression car pour le moment elle nous sourit jusqu’au jour où nous ne pourrons plus revenir.
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