«C’est ma responsabilité de penser à l’après Lemaître», affirme le président du RCT

«C’est ma responsabilité de penser à l’après Lemaître», affirme le président du RCT
«C’est ma responsabilité de penser à l’après Lemaître», affirme le président du RCT

Il se murmure que vous pourriez, en cas de repreneur, céder et quitter le club. Que répondez-vous ?

La réponse est simple. Elle est contenue dans mon âge. J’aurai 86 ans à la fin de l’année. Même si je suis en bonne santé, personne n’est maître de sa vie. C’est normal, c’est ma responsabilité, de penser à l’après-Lemaitre. Les conditions que j’ai mises en place pour trouver un repreneur ne sont pas du tout financières. Elles pourraient l’être, compte tenu de tout ce que j’ai mis dans ce club. Mais je l’ai fait de manière désintéressée et volontaire.

Quelles sont ces conditions ?

Il faut avant tout être un amoureux du rugby. Plongez dans ce qu’est réellement Toulon. C’est spécial. Il faut intégrer cet environnement. Cela m’a pris beaucoup de temps, même si j’ai une longue expérience du rugby. Il faut aussi être capable de pérenniser la politique actuellement en place. Non seulement pour la gestion des athlètes de l’équipe première, mais aussi pour l’entraînement. Je souhaite absolument que Toulon ait un recrutement naturel à travers les produits de sa formation. Avec, en amont de tout ça, le projet RCT Passion qui travaille sur les minimes et les cadets avec plus de 100 clubs déjà en partenariat avec nous. Dans deux ou trois ans, j’espère qu’on aura un recrutement naturel comme peut en avoir Toulouse.

Si demain un investisseur crédible se présente, allez-vous passer le relais ou souhaitez-vous aller le plus loin possible avec le RCT ?

Non non. Il ne s’agit pas de continuer pour continuer. Je vais vous remettre. Nous avons tous des limites et j’en ai une qui devient de plus en plus évidente. C’est dur. Je suis là tous les matins, je pars tard le soir, je travaille des journées entières. Et pendant la journée, d’innombrables questions se posent.

Votre réflexion a-t-elle évolué ces derniers mois ?

Un peu. Mais si les circonstances m’obligent à rester encore deux ou trois ans, je le ferai. D’autant que je serai aidé par un nouveau directeur général [Nous sommes en mesure de confirmer que ce sera Jessica Casanova, jusqu’ici en poste à Montpellier, Ndlr]C’est un professionnel dans ce rôle au sein du rugby. Un vrai plus. Mais je le répète, si les conditions se présentent, je passerai le relais.

 
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