Troisième gardien français à l’Euro 2024, Alphonse Areola aurait peut-être pu être le successeur d’Hugo Lloris s’il était resté plus longtemps au PSG. Malheureusement, les Parisiens l’ont poussé vers la sortie sans qu’il ne s’y attende.
A l’Euro 2024, l’équipe de France pourra compter sur deux gardiens formés au PSG : Mike Maignan et Alphonse Areola. Mais les deux hommes ont quitté Paris il y a bien longtemps. Si Maignan n’a jamais eu sa chance en équipe première, Areola a disputé 107 matchs avec le PSG avant de quitter le club en 2019. Désormais titulaire à West Ham, Areola avait auparavant évolué au Real Madrid et à Fulham. Un parcours semé d’embûches qui lui a peut-être coûté une place de titulaire en équipe de France. Areola avait en effet pu se montrer performant face à l’Allemagne lors de l’une de ses rares titularisations en équipe de France, en Ligue des Nations, en septembre 2018.
Aréole lancée par le PSG, il n’a pas digéré
Fort d’une aventure prolongée au PSG, le gardien de West Ham aurait pu dépasser Mike Maignan et être le successeur de Lloris en équipe de France. Son transfert au Real Madrid en 2019 a été le tournant de sa carrière. Habitué du PSG à l’époque, Areola a été remplacé par Keylor Navas. Un transfert non désiré qui s’est conclu deux jours avant la fin du mercato estival alors qu’Areola avait prévu de rester. C’est ce qu’a révélé sa femme Marrion dans une interview au Parisien. Selon elle, Alphonse Areola ne s’est jamais remis de son départ forcé du PSG, son club de cœur, alors que Leonardo et Thomas Tuchel lui avaient promis qu’il serait conservé.
« Nous dînions avec des amis et « Al » a reçu un appel de son agent, Mino Raiola de l’époque, qui lui a dit : Tu vas au Real. Paris venait de racheter Navas. Nous l’avons appris 48 heures avant la fin du mercato, et cela ne lui a pas vraiment laissé le temps de chercher un autre club. […] Il aime Paris de tout son cœur. C’était toute sa vie. Alphonse n’en a jamais parlé, je pense qu’il a encore mal aujourd’hui. Son rêve s’est brisé d’un seul coup. Il était dévasté. Je vois encore son visage… On lui met toujours des obstacles à Paris. Lorsqu’il a réussi à conquérir sa place, on a fait venir Buffon, pour qui il avait une réelle admiration, mais il a quand même dû partager sa saison avec un autre gardien. Il s’est dit : quand vont-ils vraiment me faire confiance ? Cela m’énerve, car ils ont essayé de le rabaisser. C’était dur pour ses parents, pour moi. Il ne l’a jamais montré, car il est endurci. Mais ce coup de téléphone pour lui dire qu’il partait, je m’en souviendrai toute ma vie. “, a-t-elle indiqué dans le quotidien parisien. Un choix cynique que le PSG n’aura pas regretté vu la solidité affichée par Navas par la suite.
