Alors que le Tour de France n’a pas encore débuté et que tout reste ouvert sur le plan sportif, les coureurs connaissent déjà les montants des primes de victoire. Serge Vermeiren était sur le plateau de RTL info 19h pour apporter plus de précisions.
Il commence d’abord par expliquer ce que représente le maillot jaune du Tour. “Prenons l’exemple de l’année dernière avec le Danois Jonas Vingegaard. Il a gagné 500 000 euros après avoir remporté le Tour de France 2023 sur 21 étapes, ce qui équivaut à 21 jours de course” il explique.
Mais ce n’est rien comparé à l’Euro de football, comme le souligne Serge Vermeiren.Imaginez, dans 15 jours, Kevin De Bruyne est champion d’Europe. Eh bien, chaque joueur recevrait 445 000 € pour l’ensemble du tournoi, après avoir joué seulement 7 matchs« .
Mais pour le Tour de France, si le vainqueur remporte 500 000 euros, est-ce la même chose pour le deuxième et le troisième ? Pas tout à fait.200 000 euros pour le deuxième, 100 000 euros pour le troisième. Et si vous êtes 20e ou dernier du tour, vous recevez à peine 1 000 euros. Mais pour cela, il faut franchir la ligne d’arrivée et terminer toutes les étapes du Tour de France», ajoute notre journaliste.
Sachez également qu’en plus du classement final, des bonus sont attribués lors de chaque étape.Il y a beaucoup d’entre eux. Par exemple, si vous arrivez premier au sommet d’un col, vous bénéficiez d’un bonus. Bien entendu, le bonus le plus attractif est celui de la victoire d’une étape. Si vous êtes le premier à franchir la ligne d’arrivée, vous recevez un peu plus de 11 000 euros. 5 500 euros pour le deuxième et 2 800 euros pour le troisième.“, précise Serge Vermeiren.
Il existe aussi des primes journalières, notamment pour le maillot jaune. Chaque journée passée en jaune rapporte 500 euros. Mais cet argent est-il uniquement destiné au coureur ou à son équipe ?
«A la fin du Tour, chaque équipe, toutes les équipes vont récupérer les primes. Elles vont l’additionner et cette somme sera partagée avec l’ensemble du collectif, c’est-à-dire les coureurs, les directeurs sportifs, mais aussi le mécanicien, le chauffeur de bus et pourquoi pas le personnel administratif qui serait resté au pays», conclut Serge Vermeiren.
