Un triste nul mais la 1ère place au final. L’Angleterre a mis fin à une phase de groupes décevante avec un match nul et vierge face à la Slovénie (0-0) à Cologne ce mardi soir. Bien décidés à faire tourner le ballon plutôt que de rassurer sur le plan offensif, les hommes de Gareth Southgate ont géré le match. Pour la Slovénie, ce nul lui permet de se qualifier pour les huitièmes de finale, une première dans son histoire.
Des similarités avec l’équipe de France. Un « équipement » flamboyant sur le papier mais beaucoup d’incertitude dans le jeu. Et une phase de poules décevante (2 nuls et 1 victoire). La différence, et non des moindres, avec la sélection de Didier Deschamps : les Three Lions terminent 1ers de leur groupe et intègrent la partie la plus abordable du tableau final en plus d’affronter l’un des meilleurs 3èmes au tour suivant.
Harry Kane déçu après Angleterre – Slovénie
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Beaucoup de déceptions individuelles
Il faut dire que tout cela a de quoi plaire aux coéquipiers d’Harry Kane qui se sont contentés de gérer dans un jeu terne et sans rythme. 74% de possession à l’arrivée pour les Anglais et 681 passes réussies (201 seulement pour les Dragons) mais ce fut stérile (4 tirs cadrés à l’arrivée). A part un temps fort apporté avec l’entrée de Kobbie Mainoo dès le retour des vestiaires, et un mouvement collectif conclu par Bukayo Saka (20e) et qui aurait été dans les temps forts de la soirée sans le poste extérieur. match d’un Phil Foden qui s’est cru décisif, le stade de Cologne a connu un calme plat.
Motivés par l’idée d’écrire l’histoire, les Slovènes sont entrés dans le jeu avec sérieux avant de se confronter à leurs limites physiques et techniques (1 tir cadré au final). Privés de ballons, les Dragons ont connu, comme nous, de longues phases de conservation, non sans déchet technique de la part des Britanniques. Jude Bellingham a failli ne pas exister, tandis qu’Harry Kane et Phil Foden ont continué à zoner pour une conséquence à l’arrivée : un manque de fluidité et de compréhension alors que le ballon accélérait. C’est sur coup de pied arrêté que le Citizen s’est fait remarquer avec un coup franc qui filait droit vers la lucarne sans un Jan Oblak vigilant (35e).
Remplacé au milieu car perdu à ce poste depuis le début de la compétition, Trent Alexander-Arnold ne pouvait pas être jaloux de la performance de Conor Gallagher. Réputé pourtant pour l’intensité qu’il met dans ses duels, le joueur de Chelsea s’est mis au diapason de son équipe et l’a payé puisqu’il n’a joué que les 45 premières minutes. Comme les Bleus, les Anglais devront monter en puissance lors des huitièmes de finale. Et assumer enfin leur statut.
