Barcola, marque très vite – Euro 2024 – Gr. D – France-Pologne (1-1) – .

Barcola, marque très vite – Euro 2024 – Gr. D – France-Pologne (1-1) – .
Barcola, marque très vite – Euro 2024 – Gr. D – France-Pologne (1-1) – .

Il y a quelques semaines, Didier Deschamps se posait la question du cas Bradley Barcola. “ Tout vient peut-être un peu trop vite pour lui », s’est dit le sélectionneur, avant de finalement décider d’accorder un billet pour l’Euro à un profil rare, auteur de 16 passes décisives depuis ses débuts chez les pros, capable de jouer des deux côtés, comme devant. Ensuite, il a fallu attendre patiemment que le tournoi démarre, que l’équipe de France survive grâce à la solidité de son bloc défensif face à l’Autriche puis affiche un gênant problème de réalisme face aux Pays-Bas. Faible de le voir apparaître après avoir dû mâcher 47 minutes lors de la préparation. Dès mardi, en fin d’après-midi, face à la Pologne, le joueur du PSG a ensuite fait comme à son habitude. Il : démarré à vitesse de vedette, provoqué le long de sa ligne de touche, consciencieux dans ses retraits, a su être adroit dans son jeu dos au but comme lorsqu’il servait de tremplin à Mbappé avant la pause et sortait son spécial peu avant l’heure de jeu après avoir récupéré un ballon dans les pieds de Frankowski à l’orée de la zone bleue pour aller seul buter sur Skorupski. Alors que Deschamps s’était cette fois appuyé sur un 4-3-3 clair, éclairé par deux ailiers déséquilibrés – Dembélé et Barcola, qui ont tenté dix dribbles à eux deux et en ont réussi six (4 pour le premier, 2 pour le deuxième) -, son équipe s’est montré inquiétant sur pas mal de points, notamment dans sa capacité à couper les transitions polonaises malgré une défense centrale encore assez solide (enfin, surtout Saliba), mais on retiendra, c’est sûr, le match cyclomoteur de Villeurbanne.

Le danger par le dribble, enfin

On s’en souviendra, d’abord, parce que Bradley Barcola, qui a dû composer avec un Kylian Mbappé qui désertait très (trop) souvent la surface (il ne touchait que 17% de ses ballons) et venait souvent marcher dans sa zone pour combiner sans offrant toujours quelque chose de profond, aura été une lumière rare au sein des circuits d’une équipe française terne, qui manquait clairement de créativité. On se souviendra de lui, surtout, parce qu’il aura apporté une vraie différence balle au pied et de belles idées par le dribble là où les Bleus faisaient jusqu’ici principalement leurs différences par la course, sans mettre en danger le bloc car il a toujours eu une rigueur défensive notable. Et on se souviendra de lui, enfin, car lorsqu’il est sorti à 30 minutes du terme, les troupes françaises étaient de la partie et avaient fait sauter le verrou.

Puis tout a changé, Deschamps a bousculé son organisation en faisant sortir d’un coup son meilleur joueur et ses deux relais (Kanté et Rabiot), rendant ainsi son onze plus poreux qu’il ne l’était déjà ce mardi (c’est tout le contraire qui s’est vu vendredi). Dans la foulée, Barcola, qui a affirmé qu’il pouvait faire « mieux », s’est encore permis de dire que ce serait bien d’ajouter « quelque chose de plus collectif pour que l’équipe ait plus d’opportunités », histoire de dire que si une animation offensive liquide est bonne, elle doit néanmoins avoir certains codes de proximité que les Bleus n’ont pas respectés face à une Pologne qui aura joué ses cartes jusqu’au bout. Barcola, toujours : « Nous n’avons pas à nous inquiéter, nous savons que nous avons de très, très, très bonnes bases. » Le premier tour est désormais terminé, mais les débats vont évidemment se poursuivre. L’un d’eux : et si Barcola arrêtait de bouger ?

 
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