Combattre l’incendie par le feu : l’arme secrète des pompiers forestiers

Valérie Martin, pompière forestière, a été dépêchée sur la Côte-Nord pour lutter contre les feux de forêt. Elle et ses collègues sont jumelés à l’équipe de brûlage aérien, une technique encore peu utilisée au Québec.

Le brûlage préventif consiste à éliminer, que ce soit par voie terrestre ou aérienne, les zones de végétation qui pourraient alimenter un incendie de forêt incontrôlé.

Nous brûlons la végétation à l’avance, pour que le feu ne puisse pas se nourrir. Cela réduit l’intensité du feu, et permet un meilleur contrôle par la suite.explique le pompier.

Le brûlage préventif va de pair avec un arrosage aérien ou souterrain. (Photo d’archives)

Photo : SOPFEU

Cette technique est utilisée notamment pour la protection des infrastructures, pour détourner des portions de tir ou pour faciliter l’entrée des équipes. Elle est réalisée une équipe d’arrosage.

Le brûlage préventif est rarement utilisé par la SOPFEU.

C’est une technique utilisée dans certains endroits du monde, comme dans l’Ouest canadien et dans la région nordique, mais au Québec, elle est encore très émergente.

Si le besoin s’en fait sentir, dans la forêt boréale du Nitassinan, Valérie Martin et son équipe ne feront rien.

Nous préparons nos machines, et dès que le aller est donné, nous sommes prêts.

Une citation de Valérie Martin, pompière à la SOPFEU

Cependant, l’équipe n’est pas absolument certaine de pouvoir avancer, car de nombreux paramètres entrent en jeu pour déterminer si cette technique de gravure est la bonne. Pour éviter de perdre le contrôle de la situation, nous analysons à la fois les conditions météorologiques et la topographie.

Ouvrir en mode plein écran

La base d’opérations de la SOPFEU à Sept-Îles permet d’acheminer rapidement du matériel sur le terrain.

Photo : Radio-Canada / Marc-André Turgeon

Un incendie, plusieurs défis

C’est justement ce type de défi qui motive Valérie Martin à exercer ce métier avec passion depuis sept ans. Chaque feu est différent, interprété de manière différente, nos actions sont modulées.

J’adore l’aventure, l’inattendu, le côté physiquedit-elle joyeusement.

Ouvrir en mode plein écran

Un grand camp a été érigé par la SOPFEU à Sept-Îles pour loger temporairement les pompiers forestiers.

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

Elle fait partie des 180 pompiers forestiers, combattants auxiliaires et employés de soutien du SOPFEU sera déployé à Port-Cartier et à Sept-Îles, mais sa division est située à Maniwaki.

Et là, il n’y a que quatre femmes parmi la cinquantaine de pompiers. Valérie Martin souhaite qu’à l’avenir, elle puisse avoir plus de sœurs.

Nous sommes tous des gens passionnés, nous le faisons avec notre cœur : c’est toujours un plaisir de relever des défis.

Une citation de Valérie Martin, pompière à la SOPFEU

Elle assure que son métier n’est pas réservé qu’aux hommes, mais à tous ceux qui qui aiment l’aventure et qui ont soif de défis.

Selon les informations de Marie-Josée Paquette-Comeau

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Un gros transfert bouclé avant les JO 2024 ? – .
NEXT Alpine tente une partie de poker ! – .