Lors de son inscription au tournoi Future de Montauban (25 000 $), la semaine dernière, Simon Reveniau (ATP 1569) a été victime d’une mésaventure dont il se souviendra longtemps.
Le Français de 26 ans a été disqualifié après avoir remporté le premier set 7-6 et mené 4-3 dans le deuxième (score officiel affiché : 6-3). Mais qu’aurait-il pu faire pour que le match se termine avant même le début du 3ème set ? Reveniau n’avait tout simplement plus de raquette avec laquelle jouer.
« J’ai attaqué le match avec trois raquettes. Ils étaient comme neufs. Le premier cordage que j’avais utilisé pour un entraînement s’est cassé en premier, dans le deuxième set, à 3-3. Je n’étais pas inquiet, il m’en restait encore deux”, a déclaré le Français au journal Ouest-France.
Après avoir perdu son service, tout est allé très vite lors du huitième jeu. Sa deuxième raquette s’est cassée sur le premier point, et les cordes de la troisième ont immédiatement rendu l’âme, toujours à 4-3.
Simon Reveniau n’avait plus de cordes opérationnelles. Mais pourquoi n’a-t-il pas fait appel à quelqu’un en dehors du terrain ? « C’est ce que l’arbitre m’a conseillé. Mais il était vers midi, il n’y avait pas grand monde. Et, certes, j’ai paniqué quand j’ai été pris par surprise. J’étais choqué. Sans solution apparente», poursuit-il dans Ouest-France.
Finalement, l’arbitre a appliqué les règles et le Français, qui n’arrive toujours pas à expliquer pourquoi ses cordes ont cassé en série, a été disqualifié. « Avec cette histoire, j’ai appris une chose : il existe deux types de disqualification, celle qui survient lorsqu’un joueur enfreint le code de conduite, et la moins grave qui peut être causée par un problème d’équipement, avec un logo qui est trop gros par exemple ou une raquette manquante donc.
Les joueurs de deuxième zone, bien que déjà classés à l’ATP, n’ont pas vraiment le staff qui leur permet de réagir en cas de coup dur. Mais suite à sa mésaventure en simple, Reveniau a retrouvé du matériel, puisqu’il a joué le double l’après-midi avec Nicolas Colne, son… adversaire du matin.
