En plein Euro 2024, l’ancien international Maxime Bossis en visite dans le Puy-de-Dôme

En plein Euro 2024, l’ancien international Maxime Bossis en visite dans le Puy-de-Dôme
En plein Euro 2024, l’ancien international Maxime Bossis en visite dans le Puy-de-Dôme

En plein Euro 2024 de football, l’ancien international Maxime Bossis débarque en Auvergne pour lui consacrer son œuvre autobiographique.

Avec ses 76 sélections en équipe de France, son titre de champion d’Europe en 1984, ses multiples trophées avec le FC Nantes, Maxime Bossis a inscrit son nom au palmarès des légendes du football français. De caractère modeste, le « Grand Max » a néanmoins accepté de s’ouvrir dans un livre.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire cette autobiographie ?

J’avais déjà une biographie en 1984. Et, depuis 2-3 ans, je suis très demandé à cet égard. Je n’ai jamais répondu… jusqu’au jour où mon ami Emmanuel Faure, journaliste régional, me l’a proposé. J’ai combiné l’utile à l’agréable.

L’envie de transmettre votre histoire vous a guidé ?

Oui, à mes petits-enfants et à ma femme. Nous nous sommes rencontrés à 20 ans et avons eu très vite deux filles. C’est à la fois un petit témoignage en sa mémoire et une manière de lui rendre hommage. La vie n’est jamais un long fleuve tranquille, pour personne, j’ai eu la chance d’avoir un environnement sain.

Qu’est-ce qui reste gravé dans votre mémoire comme votre plus beau souvenir ?

Tout ce qui s’est passé avec le FC Nantes et l’équipe de France. Avec une émotion particulière à propos de cette finale de Coupe de France en 1979 contre Auxerre. C’était la première finale remportée dans l’histoire du club et une véritable folie à Nantes. Avec l’équipe de France, l’Euro s’est gagné avec la génération Platini.

Votre pire souvenir ?

Penalty manqué de Séville lors de la demi-finale de la Coupe du monde contre l’Allemagne. Les gens ont souffert autant que moi. Nous avons vécu tout ce qui était possible dans ce match de trois heures.

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Dans quel état étiez-vous avant de lui tirer dessus ?

Je n’étais pas censé faire partie des cinq. Je me suis dévoué parce que je faisais partie des cadres de l’équipe. Et j’étais plutôt à l’aise avec les penaltys… Quand je le prends, même si je le marque, on n’est pas qualifié.

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Vous en rêvez encore la nuit ?

Cet épisode de ma vie m’a marqué. À vrai dire, je n’ai jamais eu envie de tirer un seul tir au but de ma vie. Et j’ai beaucoup de compassion quand je regarde les tirs au but.

Zinédine Zidane a préfacé votre livre, c’est un super cadeau.

Il avait dix ans pour France-Allemagne à Séville. J’aime son humilité et j’ai été très touché de lire que j’étais un « homme qu’il vénère ». Même si c’est très excessif et doux, ces mots m’ont touché. D’autant plus que nous ne sommes pas de la même génération.

Quel est votre pronostic pour la Coupe d’Europe ?

Je vois la France comme la gagnante par le chauvinisme et la logique. Avec pourquoi pas un France-Allemagne en finale ? Depuis quelques temps, ce ne sont plus forcément les Allemands qui finissent par gagner.

Carole Éon

Dévouement. Maxime Bossis sera présent samedi 22 juin, de 10h à 12h30, à la galerie Intermarché Le Cendre.

 
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