Les amoureux de pommes de terre et frites pourrait être déçu cet été, car le prix de ces délicieuses pommes de terre risque d’être un peu plus élevé que d’habitude.
Cette augmentation est principalement due à la hausse des prix des pommes de terre de conservation en Belgique, qui ont atteint cette année un nouveau record, dépassant celui de l’année précédente. Actuellement, selon Christophe Vermeulen de la fédération du secteur Belgapom, une tonne de ce tubercule coûte 600 euros sur le marché libre.
Cette année encore, les prix des pommes de terre ont battu des records, la tonne s’échangeant actuellement autour de 600 euros. Il est important de préciser que cette augmentation concerne pommes de terre du marché libre, qui ne sont pas vendus sous contrat sur les étals des marchés. Ces pommes de terre sont principalement achetées par les grands fabricants de produits dérivés en Belgiqueet non par les consommateurs finaux.
Quelles sont les raisons de cette hausse des prix des pommes de terre ?
La principale cause de cette hausse significative des prix de vente est attribuée aux mauvaises conditions climatiques. Les pluies excessives de l’automne dernier ont empêché une grande partie de la récolte de pommes de terre, qui sont restées en terre.
Cette réduction des récoltes a provoqué une pénurie sur le marché libre, entraînant ainsi une hausse des prix. On estime que ces prix pourraient continuer à augmenter dans les semaines à venir. Alors que le prix moyen du contrat était généralement 280 euros la tonneil semble qu’il pourrait atteindre un nouveau record historique de 650 euros la tonne.
À quoi doivent s’attendre les Belges ?
Les amateurs de frites maison peuvent se rassurer : la hausse des prix des pommes de terre de conservation ne devrait pas affecter les légumes vendus en magasin. Comme l’explique le PDG de Belgapom, il s’agit d’un autre type de pomme de terre. Les chips ne sont pas non plus concernés par cette augmentation.
En revanche, les prix des frites vendues dans les entreprises pourraient connaître une augmentation significative cet été. Cela est tout à fait prévisible, car les friteries s’approvisionnent principalement auprès des producteurs de pommes de terre fraîches, qui dépendent largement des marchés de gros. Christophe Vermeulen a souligné que « les frites dans les friteries pourraient devenir plus chères à court terme ».
