Ce vendredi 15 novembre, le stade Raymond-Kopa accueillait un match de gala France – Brésil des anciennes gloires. Organisée par « Jogo Dos Famosos », une société qui organise notamment des événements de divertissement, en organisant par exemple des matchs de Football entre célébrités, la rencontre mettait en vedette un ambassadeur XL : Ronaldinho. Un événement similaire a eu lieu en Australie il y a 15 jours.
Le Ballon d’Or 2005, vainqueur de la Coupe du Monde 2002 et de la Ligue des Champions 2006, au cœur donc du R10 Challenge Challenge, était accompagné de glorieux compatriotes : Cris, Fred, Sonny Anderson, Valdo, Maicon, Edmilson ou encore Alex. , Caçapa et Paulo Cesar, qui ont tous joué dans le championnat de France au cours de leur carrière.
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A l’époque, ils avaient pu rencontrer leurs adversaires du soir. Étaient ainsi présents au sein de l’équipe de France : Frédéric Piquionne, Claude Makélélé, Steve Savidan – né à Angers et ancien joueur de la Sco (1997-99 et 2001-02) – Mamadou Niang, Mickaël Ciani, Sébastien Piocelle, Karim Ziani et Grégory Malicki, actuel entraîneur des gardiens angevins.
Au compteur d’applaudissements bien sûr, l’ancien prodige du Paris Saint-Germain a remporté tous les suffrages, devançant de peu Claude Makélélé qui a fait tant de bien à la Ligue 1 lorsqu’il portait le maillot du voisin nantais, par un autre jaune que celui du Brésil. .
Il a donc fallu attendre l’arrivée d’un match de gala aux gloires passées pour entendre rapidement l’hymne de la Ligue des Champions dans le stade angevin : on imagine bien que ce n’est pas avec l’actuel locataire des lieux que ces notes résonneront à nouveau. … Et il faut croire qu’il faut donc amener des quinquagénaires aux silhouettes, certaines arrondies, voir les quatre tribunes ouvertes du stade Raymond-Kopa.
Il y avait plus de monde, certains soirs, qu’un match de Ligue 1. Quant à l’ambiance, en revanche, nous reviendrons… La samba, promise par le club « hôte », n’a jamais eu lieu. Il faut dire que cela nécessite des ingrédients, pas seulement un slogan.
En attendant, on notera que Ronaldinho a toujours les pieds de velours et le sourire aux lèvres. Avant la rencontre, il a reçu un maillot du Sco sous verre des mains de Saïd Chabane. «C’est un Angevin à vie» » a osé l’orateur que rien n’a ralenti durant la soirée, surtout pas le ridicule.
qu’Edmilson n’a pas changé, que Maicon est toujours aussi affûté, que le look de Sébastien Piocelle rappelle celui du début des années 2000, cheveux blonds au vent dans la tenue, que Sonny Anderson a laissé sa trace et que Steve Savidan n’a pas marqué : rien que de l’ordinaire, en somme…
A la mi-temps, le football était revenu aux vestiaires. Une vaste foire venait de prendre le relais : RIP au football. Le public a commencé à se demander s’il était enfin dans une émission de télé-réalité lorsque les créateurs de contenus (oui, oui !), élément de langage bien spécifique lorsqu’on parle d’influenceurs, sont devenus plus nombreux que les acteurs.
C’est vrai que ce n’est pas évident de jouer avec un téléphone à la main. Les lignes de passe sont bien plus difficiles à deviner à travers le prisme d’un écran de 6 pouces qu’à travers l’agilité des pieds. A moins que votre intention ne soit d’éteindre le football, mission totalement accomplie sur ce point.
Il y aura encore une impression étrange à la lecture de cette improbable rencontre. Notamment sur sa vertu première, outre le spectacle saisissant de voir des joueurs évoluer à 2 km/heure : quels « projets caritatifs » soutenus, semble-t-il, par Ronaldinho, qui est aussi ambassadeur contre la faim du Programme alimentaire mondial (PAM) et bonne volonté des Nations Unies, « une partie des bénéfices » de cette soirée a-t-elle été reversée ?
On ne doute pas un seul instant que les influenceurs entrés en jeu après 35 minutes au sein de l’équipe de France sauront bien sûr faire preuve d’une totale transparence à apporter aux heureux donateurs qui se seront soulagés de plusieurs dizaines d’euros le semblant. d’une réponse à la place.
Il y en avait un qui se faisait appeler « Saïd, Piedscarrés » : on saluera l’autoportrait parfait. Ce n’est plus Am stram gram, pic et pic et colegram mais Instagram, Tik and Tok et Télégram. Ces enfants 2.0 sont formidables… 5-4 pour le Brésil : ouvrez les défenses et fermez le ban.