Dans certaines régions allemandes, un nouveau système permet à l’État d’utiliser des demandeurs d’asile pour accepter des emplois peu rémunérés pendant que leur dossier est examiné, rapporte Assabah du week-end (16 et 17 novembre). Mais face au trop grand nombre de demandes, les autorités ont besoin de plusieurs mois, voire plus d’un an, pour décider de leur sort. Le travail imposé par certaines villes à cette catégorie de migrants consiste à balayer et nettoyer les rues, à tondre l’herbe et à nettoyer les vitres.
Cette exigence est controversée. Si cette décision touche en premier lieu les Syriens et les Afghans, une large partie de la communauté marocaine est également confrontée à cette réalité. Ceux qui refusent d’exercer les emplois ci-dessus seront passibles de sanctions, telles que la suspension ou la réduction des allocations mensuelles. Le demandeur d’asile doit travailler quatre heures par jour pour un salaire horaire inférieur à un dollar. Et tant que son cas n’a pas été traité par les services concernés, il lui est interdit d’exercer toute autre profession.
Cette nouvelle politique a été introduite pour compenser la baisse du taux de natalité et le vieillissement de la population allemande. Assabah. Les autorités allemandes ont donc encouragé l’immigration en provenance de certains pays, dont le Maroc, à condition que le jeune migrant possède une qualification professionnelle.