La dissolution de l’Assemblée nationale, et les élections législatives, dont le premier tour est prévu le 30 juin et le second le 7 juillet, inquiètent. Notamment dans le domaine sportif, qui craint de vivre des JO sous le contrôle d’un gouvernement dirigé par le Rassemblement national (RN). Les athlètes du Cercle d’escrime Orléans se sont exprimés à ce sujet pour France Bleu.
Sélectionnée pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, Cécilia Berder n’a pas l’esprit tranquille. « Il y a une vraie forme de tristesse. On en parle entre nous pendant les entraînements. J’essaie de les pousser à faire une procuration parce que lors du premier tour des élections législatives, on est en formation donc il faut s’organiser. Un Premier ministre d’extrême droite pour la cérémonie des JO ? Cela me glace le sang. »
Boladé Apithy, 38 ans, s’est qualifié pour les Jeux Olympiques pour la troisième fois de sa carrière. Lui aussi s’inquiète du sort politique de son pays. « Nous vivons dans un monde complètement fou. Quand on a fait un peu d’histoire, on sait d’où vient l’extrême droite, on sait comment ça se termine. Avoir ces idées en 2024… Nous, sportifs, quand nous nous retrouvons sur un terrain, il n’y a plus de pays, de couleurs, de religions. On s’en fiche ! »
Ce lundi, Thomas Bach, le président du Comité international olympique, a rassuré quant au bon déroulement des Jeux olympiques de Paris. « Les élections sont un processus démocratique qui ne perturbera pas les Jeux olympiques. » Selon lui, « tout le monde soutiendra les Jeux ».
