le prix de l’assurance maladie va-t-il augmenter ? – .

le prix de l’assurance maladie va-t-il augmenter ? – .
le prix de l’assurance maladie va-t-il augmenter ? – .

L’accord médical signé début juin a entériné à partir de décembre l’augmentation du montant de la consultation chez le médecin généraliste de 26,50 € à 30 € et une augmentation du tarif minimum pratiqué par plusieurs spécialistes (gynécologie, psychiatrie, pédiatre, etc. ). Après des mois de négociations, une consultation longue à 60 € pour les patients de plus de 80 ans a également été créée. Il sera accessible sous conditions, à partir de 2026.

Une hausse des coûts supportée en partie par la Sécurité sociale, mais aussi par l’assurance maladie, qui rembourse ces prestations à leurs clients. Faut-il alors craindre une hausse des primes en 2025 ?

« Le transfert des frais à la Sécurité sociale et à la mutuelle finit toujours par être payé par l’assuré »» décide le co-fondateur du comparateur Assurland Olivier Moustacakis. « Lorsque la prise en charge des soins dentaires par la Sécurité sociale passe de 70 à 60 % en octobre 2023, cela entraîne une augmentation des cotisations. Si la complémentaire santé rembourse davantage, elle compense en augmentant les cotisations. Si la Sécurité sociale continue de réduire les remboursements, ceux-ci continueront inévitablement à enfler.» confirme Maria Roubtsova, chargée de mission santé à l’UFC Que Choisir.

Les assureurs « la demande augmente les primes plus que l’augmentation des coûts des soins de santé, tout en remboursant moins. Le bon citoyen subira de plein fouet l’augmentation des dépenses personnelles. » prédit Frédéric Bizard, sur son blog « Pour une santé juste ». Et “on ne peut pas dire que cet accord n’a pas déjà été intégré dans les primes”estime également l’économiste de la santé.

Augmentation de 10% en 2024

En janvier 2024, les assurés enregistrent une augmentation annuelle moyenne des complémentaires santé de l’ordre de 10 %. “Ces pics de prix s’expliquent également par le vieillissement général de la population, l’amélioration des technologies médicales et la hausse du prix des soins (+ 4,8% en 2023)”, rappelle Olivier Moustacakis. Car cette moyenne cache des différences majeures. Les retraités subissent par exemple des majorations de 25 % en moyenne depuis plusieurs années et paient plusieurs centaines d’euros par mois pour se protéger.

Alors comment faire ? « Nous recommandons de comparer ! »répète Maria Roubtsova qui appelle également à une meilleure lisibilité des citations. « Si je fais deux devis, il faut qu’ils soient dans le même format pour que je puisse bien les comparer. Nous souhaitons également que les tarifs soient visibles sur le site des caisses maladie, sans indemnité et sans devoir fournir de données personnelles, ce qui est systématiquement le cas. »poursuit l’expert.

L’offre de contrats pourra également s’adapter aux évolutions du marché. Pour maîtriser leur budget, les assurés pourront se tourner vers des contrats à la carte, sans renoncer aux soins, sur le modèle des forfaits au kilomètre en assurance automobile. « La santé à 100 % n’est pas utile à tout le mondeillustre Olivier Moustacakis. Entre optique, dentaire et audio, tout ne vous sert pas. Et même si les contrats qui ne constituent pas l’assiette commune sont davantage taxés (20% contre 14%, NDLR)nous devons comparer.

Les assureurs contactés estiment qu’il est trop tôt pour se prononcer sur les tarifs appliqués en 2025.

 
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