L’observatoire du football CIES a procédé à une analyse de la compétitivité des équipes engagées dans la compétition qui débutera ce vendredi 14 juillet. Devant l’Angleterre et surtout la France, vice-championne du monde en titre, l’Allemagne, pays hôte, et l’Espagne, championne d’Europe. champion en 2008 et 2012, sont les demi-finalistes les plus probables.
Emmenée par son leader offensif Kylian Mbappé et le savoir-faire reconnu de son entraîneur Didier Deschamps qui a emmené les Bleus sur le toit du monde en 2018, atteignant trois finales lors des quatre derniers tournois avec des générations différentes, la France et son réservoir inépuisable de talents peut légitimement aborder la concurrence en position de favori.
L’objectif assigné par le président de la Fédération française de football d’atteindre au moins les demi-finales n’est pas irréaliste sur le papier. L’observatoire du football CIES classe également la France et l’Angleterre parmi les demi-finalistes les plus probables dans sa dernière lettre hebdomadaire.
Mais il y a deux autres favoris pour la victoire finale qui se dégagent après analyse par le CIES de la compétitivité de l’effectif, “calculée à partir d’un indice pondérant les minutes jouées par les sélectionnés au cours de la dernière année par le niveau sportif de leur rencontre”. Le pays hôte, l’Allemagne, bien qu’éliminée du Mondial 2022 dès le premier tour, est présentée comme le grand favori, juste devant l’Espagne, sortie dès les huitièmes de finale au Qatar.
La Roja a repris des couleurs
L’Espagne a écrasé l’Irlande du Nord (5-0) grâce à un doublé de Pedri pour son dernier match de préparation avant d’affronter la Croatie de Luka Modric dans le groupe B, considéré comme le plus relevé de la compétition avec l’Italie et l’Albanie. Championne d’Europe en 2008 et 2012, championne du monde en 2010, la Roja avait déjà inscrit 5 buts face à la très modeste équipe d’Andorre. Surprenant? Pas vraiment. L’Espagne a marqué 25 buts lors de sa campagne de qualification pour cet Euro. Seuls le Portugal et la France ont fait mieux.
Tenue en échec (0-0) par l’Ukraine à Nuremberg lundi dernier, la Nationalmannschaft a eu du mal à se défaire de la Grèce, battue seulement 2-1. Dominés et menés à la pause, les joueurs de Julian Nagelsmann ont inversé le cours du match en seconde période, s’imposant dès la dernière minute du temps réglementaire grâce au premier but de Pascal Gross. Les Allemands débuteront l’Euro contre l’Ecosse le 14 juin à Munich. Les coéquipiers de Manuel Neuer enchaîneront à Stuttgart contre la Hongrie le 19 juin, et boucleront leur premier tour à Francfort contre la Suisse le 23 juin.
