Vendredi soir à Marseille, les expérimentés joueurs toulousains rencontreront les novices de l’UBB. Une défloration en bonne et due forme que les hommes de Yannick Bru n’entendent toutefois pas subir, eux qui savent aussi être sûrs de leurs atouts.
D’autant qu’en termes de force pure, les Girondins comptent dans leurs rangs un garçon qui en a à revendre. Lui? C’est Tevita Tatatu.
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En bon numéro 8 d’origine tongienne qu’il est, le joueur casqué de 125 kg met tout le monde sur les fesses, c’est vrai. Mais contrairement à beaucoup de ses compatriotes, l’international japonais ne se contente pas d’attendre le ballon les mains sur les hanches, avant de s’appuyer sur ses qualités physiques.
Tatafu, cousin de son homonyme bayonnais que le staff du XV de France a convoqué à Marcoussis la semaine dernière, est une véritable plaque tournante de l’UBB. Il tacle de toutes ses forces, se déplace, gratte comme un chien truffier et rebondit la plupart du temps sur ses adversaires, tout en faisant tout avec la même intensité.
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Mais visiblement, c’est le gonflement dans les mains qui fait le plus bouger la vieille table basse Suntory Sungoliath. Surpuissant, massif, explosif et juste, Tatafu sait multiplier les charges qui font mal. En barrage face au Racing 92, il a par exemple cassé pas moins de 6 plaquages, grâce notamment à des départs bien sentis derrière sa mêlée.
Alors, le coup de maître du recrutement de l’UBB va-t-il faire autant de mal à Toulouse qu’aux autres ? On se souvient qu’en mars, le fer de lance avait fait subir le martyre aux Stadistes grâce à ses charges accablantes, mettant aussi le sécateur Jack Willis sur les fesses avec une facilité déconcertante.
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Celui qui a remplacé son frère Tom à l’UBB, symbolise en tout cas l’épaisseur supplémentaire que le pack bordelais a pris cette saison. Lui dont la régularité (22 titularisations en 26 matches toutes compétitions confondues) impressionne tout autant. Peut-il encore augmenter le curseur, pour bouleverser les pronostics face à un Toulouse ultra-favori mais privé de sa plus belle bête physique ? Réponse vendredi soir, devant 67 000 personnes…
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