À la retraite depuis plus de dix ans, Antoine, ancien inspecteur des installations classées, dont Seveso, et Marie, ancienne responsable administrative à la faculté des sciences de Talence, coulent des jours paisibles. Ce qui ne doit pas les empêcher de réfléchir à la suite : rester chez eux, même si l’un d’eux perd son indépendance. Pour cela, ils se demandent si la répartition de leur patrimoine est optimale. Sachant qu’ils ont déjà beaucoup fait en termes de transmission à leur fille unique, architecte de profession. Originaire de Dordogne, notre couple, après avoir passé plusieurs années à Metz, s’est installé dans la périphérie bordelaise, à Cestas. Nous avons fait construire notre maison en 1984se souvient Antoine. Nous l’avons ensuite élargi au fur et à mesure que nos besoins augmentaient.. » Marie pratique le yoga et s’occupe du jardin avec l’aide d’Antoine, qui se consacre principalement à la lecture, au jogging et à la gestion de son portefeuille boursier : « J’ai fait du bénévolat pendant longtemps — en donnant des cours particuliers à des enfants du primaire et du secondaire — mais j’ai arrêté pendant le Covid ; j’ai également couru des semi-marathons. »
Au fur et à mesure que le temps passe, la question de rester à la maison se posera. Nous avons la chance d’avoir tout le confort souhaité, un beau jardin entouré de haies, et même une piscine. Nous aimerions rester à la maison le plus longtemps possible. » D’autres biens immobiliers complètent leur patrimoine. Nos lecteurs sont propriétaires d’un appartement situé dans le quartier très recherché des Chartrons à Bordeaux. Nous l’avons acquis en 2004 sur planAntoine nous explique, sous le régime de défiscalisation Robien. Il s’agit d’un T2 bis de 52 m² loué depuis 2006. Avec l’ouverture de la ligne TGV, la ville a connu un afflux de population incroyable. Nous n’avons jamais eu de problème pour le louer « Mais notre lecteur regrette » un turnover important : à chaque fois qu’une personne part, il faut refaire quelque chose. Ce qui génère des coûts « La gestion du bien est confiée à une agence (Square Habitat, filiale du Crédit Agricole), » c’est trop compliqué sinon “, argumente Antoine. Sa mère est décédée l’année dernière, et le partage a été fait.” J’ai hérité d’un T1 idéalement situé à proximité du stade Chaban-Delmas en travaux d’isolation ainsi que d’un studio non loin. «, dit notre lecteur. » Le studio a un diagnostic de performance énergétique (DPE) labellisé F. Je souhaiterais le ramener au moins à D. Mais la copropriété est très frileuse et ne semble pas décidée, pour l’instant, à aller au-delà des travaux d’isolation de la toiture. Je me demande s’il est pertinent de réaliser d’autres travaux de ma propre initiative ou s’il vaut mieux m’en séparer au départ du locataire. Les travaux pour l’équiper de fenêtres à double vitrage s’élèvent au moins à 10 000 euros alors qu’ils étaient estimés, lors de la succession, à 90 000 euros. »
