Le légendaire groupe de rock français FFF revient sur scène pour faire vibrer le public du Festival OFF le 3 juillet prochain. Avec leur énergie débordante, leur musique dynamique et leurs textes engagés, les membres de FFF promettent un show inoubliable.
Que pensez-vous de vous produire au Festival OFF de Carcassonne le 3 juillet ?
J’aime beaucoup Carcassonne et sa cité fortifiée qui est assez folle. Dans un esprit républicain, l’accès à la culture pour tous est assez important et cela rentre complètement dans l’idée que l’on aimerait pouvoir proposer au plus grand nombre. Les gens viennent chercher leur dose de « feel good », d’énergie et de bienveillance dans nos concerts, donc évidemment un concert gratuit va dans le sens que l’on souhaite.
Qu’est-ce qui vous motive le plus à continuer à faire de la musique avec FFF après toutes ces années ?
Le fait de dire qu’en ce moment, il y a une perte d’énergie, c’est-à-dire qu’il y a de moins en moins de groupes qui apportent de la vie dans leur spectacle. J’ai l’impression que les gens ont de plus en plus besoin de cela pour ressentir des émotions fortes et pas seulement figées avec de l’électronique. C’est ce qu’on essaie le plus d’apporter et cela donne plus de vie à notre expression culturelle qu’est la Fédération Française de Fonck.
Comment décririez-vous l’évolution de votre style musical depuis la formation du groupe ?
Je pense que ça a beaucoup évolué avec la technologie et je pense aussi que ça va dans le sens de la vision qu’on a du chant d’expressions qui s’offre à nous. Nous sommes dans une époque où tout le monde peut faire n’importe quelle musique et aujourd’hui, les gens qui font de la musique voient qu’avec l’aide d’un ordinateur et en travaillant un peu sur les classiques on peut y arriver. arriver. C’est un énorme gain de liberté.
Quelles sont vos impressions sur l’effervescence des festivals de musique en France et dans le monde actuellement ?
Selon moi, la musique se dématérialise de plus en plus, les gens ont besoin d’un contact vivant. L’acte physique, il n’y a rien de mieux, le live aussi, et je pense que les gens ont vraiment besoin de se retrouver et de partager tout en laissant leur téléphone de côté. Il y a quelque chose dans le partage qui ne me surprend pas du tout.
