émotif, Pierre Houde ressent une grande reconnaissance (Hockey/LNH)

émotif, Pierre Houde ressent une grande reconnaissance (Hockey/LNH)
émotif, Pierre Houde ressent une grande reconnaissance (Hockey/LNH)

C’est un Pierre Houde fier, et faisant preuve de son humilité habituelle, qui a accepté le prix Foster-Hewitt lundi après-midi, en marge de son intronisation au Temple de la renommée du hockey.

Notre confrère a prononcé un discours plein d’émotion à Toronto, remerciant tour à tour les membres de sa famille, ses amis de longue date et ses complices professionnels qui ont eu leur mot à dire dans le développement d’une carrière remarquable dans le monde du journalisme sportif au Québec.

«Quand j’ai reçu l’appel au printemps dernier m’informant qu’on m’avait fait cet honneur, j’étais bouleversé, sans voix. Moi, ce bavard ! Je pense que cela en dit long sur l’effet que cela a eu sur moi.

« La semaine dernière, mon collègue journaliste Marc De Foy […] m’a demandé d’identifier un mot pour décrire le sentiment qui m’habitait. Celui que j’ai trouvé, c’est la « reconnaissance » », a-t-il souligné.

D’un point de vue professionnel, Houde rappelle ses débuts dans le domaine journalistique, à la fin des années 1970. Il combine ensuite travail et études, alors qu’il est encore étudiant à l’université. .

“Je suis reconnaissant à tous ceux qui m’ont ouvert les portes des grandes radios malgré mon très jeune âge”, a expliqué celui qui est entré sur la scène médiatique à 21 ans, en tant qu’animateur d’une émission le week-end sur les ondes de Radio-Canada Sports. C’était en 1978.

“Avoir appris mon métier auprès des meilleurs de la profession a été un immense privilège et un tremplin professionnel”, a souligné celui qui est aujourd’hui reconnu pour ses vols, comme son traditionnel ” Et le buuuut » lorsqu’un filet est enregistré.

Notre confrère a exprimé sa gratitude à Gérald Jeanneteau et Guy Desormeaux, deux grands bâtisseurs à l’origine de la naissance du Réseau sportifIl y a 35 ans.

« Ils m’ont témoigné une immense confiance en me confiant les rênes du hockey à RDS lorsque celui-ci est devenu notre propriété télévisuelle. Guy n’est plus parmi nous aujourd’hui, mais j’ai le grand privilège de pouvoir compter sur la présence de M. Jeanneteau, premier président. Gerrybeaucoup de gens imaginaient que la station ne survivrait pas aux six premiers mois. Nous voici de nouveau, 36 ans plus tard. »

C’est plus tard sous la direction de Gerry Frappier que Pierre Houde continue d’être une figure cruciale de la croissance que connaît RDS.

L’apport incalculable de ses collaborateurs analystes au fil des décennies n’a pas été passé sous silence, qu’il s’agisse de feu Yvon Pedneault, Pierre Bouchard, Benoît Brunet ou de son complice des 14 dernières années, Marc Denis.

« Je suis reconnaissant du soutien inconditionnel que la LNH m’a apporté au fil des années. Gary (Bettman), nos discussions annuelles lors de la finale de la Coupe Stanley me manquent. Mais vous savez quoi, j’ai bon espoir qu’un jour nous répétions l’expérience. Après tout, il nous reste à chacun 25 bonnes années de métier ! », a-t-il lancé au commissaire de la LNH sur une note humoristique.

« Je suis également reconnaissant envers l’organisation des Canadiens, bien sûr. Geoff Molson et toute l’organisation me donnent le privilège d’entrer dans le temple du hockey presque un soir sur deux, et de m’y sentir chez moi, de me sentir le bienvenu. »

 
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